Shalom Rav, doit-on laisser le pain sur lequel on a fait motsi sur la table (s’il nous en reste bien sur) tant qu’on a pas fait birkat hamazone? ou alors, formulé autrement, est-il permis de commencer à débarasser la table avant le birkat hamazone? pourquoi?
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom David,
Du point de vue du sens simple de la Torah, il n’y a aucun problème à faire birkat hamazone sur une table vide.
Néanmoins, d’après la kabbala, cela est très grave ; le Zohar dit qu’il faut laisser un morceau de pain pour le birkat hamazone car dans le cas contraire, la personne serait considérée comme si elle avait transgressée le 3ème des 10 commandements : « Tu ne prononceras pas le nom de D. en vain ».
Le mieux est de laisser un pain qui était présent pendant la berakha « hamotsi ». Mais si on a fini le pain, on amènera un morceau de pain ; on fera attention à ce qu’il s’agisse bien d’un morceau et non d’un pain entier car il y aurait un problème en cela :
Effectivement cela ressemble à une certaine avoda zara qui était pratiquée à l’époque (Isaïe 65, 11 : « vous qui dressez une table pour Gad »).
A part cela, le Ben Ich ‘Haï écrit (1ère année, Chéla’h Lékha alinéa 2) qu’il faut laisser à table tous les déchets de notre repas, par exemple les os, les pelures de fruits etc, car ils contiennent des étincelles de sainteté qui ne pourront être retirées que par la berakha a’harona à la fin de la consommation. Il donne même une solution pour ceux qui veulent amener des fruits à la fin du repas sur une table propre, il suffit simplement de mettre une nappe sur tous les déchets afin de les laisser sur la table (je ne sais pas si les maîtresse de maisons accepteraient cela aujourd’hui) !
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Néanmoins, d’après la kabbala, cela est très grave ; le Zohar dit qu’il faut laisser un morceau de pain pour le birkat hamazone car dans le cas contraire, la personne serait considérée comme si elle avait transgressée le 3ème des 10 commandements : « Tu ne prononceras pas le nom de D. en vain ».
Le mieux est de laisser un pain qui était présent pendant la berakha « hamotsi ». Mais si on a fini le pain, on amènera un morceau de pain ; on fera attention à ce qu’il s’agisse bien d’un morceau et non d’un pain entier car il y aurait un problème en cela :
Effectivement cela ressemble à une certaine avoda zara qui était pratiquée à l’époque (Isaïe 65, 11 : « vous qui dressez une table pour Gad »).
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 15233
Date de création : 2011-11-06 17:11:01
© Leava 2020