Que faire pour préserver le chalom lorsqu’un couple de ‘hozrim bitchouva veulent se marier de façon cachère ?

shalom kvod harav,

Voici plusieurs petites questions :

1. Dans une situation d’un futur mariage de deux ‘hozrim bitchouva qui veulent sincèrement faire les choses cacher, qui on un public plus ou moins religieux et sont confronté a des discorde également de la part de leur propre famille.
Que faire pour préserver la Torah et le Chalom par rapport aux questions suivantes :

1.a. la me’hitsa est obligatoire ?
( même si les hommes et femmes ne danse pas ensemble) ?

1.b. Si oui, qu’elle sont les critères auxquels doit elle répondre ?

1.c Est il permis de mettre du henné ?
La cérémonie du henné est elle bikhlal autorisée ?

1.d Pour la musique, est-ce grave de mettre des chanson ‘hol a la fin du mariage ?

2. Qu’elle est la halakha pour les tefillins de Rabenou Tam ?
Est-il obligatoire de les mettre après le mariage ?

3. Qu’elle édition (gi’hsa) de seder Guemarot conseiller vous d’acheter pour un jeune marier ?

4. selon le rite ashkenaze combien de tours (lipoufim) faut il faire entre les nœuds des tsitsits ?
7-8-11-13 ?

5. Y a-t-il une raison au fait que certains mots dans la torah n’ont pas de taamim ?

Je vous remercie infiniment pour votre site,
Behavod rav, ags

 

Réponse du Rav Ron Chaya : 

Chalom,

Voici les réponses à tes questions :

  1. S’ils veulent vraiment faire les choses de façon cachère, il ne faut faire aucune concession :

     – Il faut mettre une mé’hitsa totale entre les hommes et les femmes qui fera qu’aucun homme ne verra aucune femme.
    Les femmes viennent aux mariages vêtues des plus beaux habits qu’elles ont, et quand je dis « vêtues » c’est une façon de parler, en général elles s’investissent plutôt dans le déshabillé ou dans le suggestif.
    Il est clair que cela ne peut qu’enlever la berakha au ‘hatan et à la kala dans la mesure où ils sont la cause indirecte de tous ces regards interdits.

    – S’il y a vraiment beaucoup de disputes au niveau des familles respectives, le mieux serait de séparer la salle de mariage en 3 parties :
    – Une pour les hommes,
    – Une pour les femmes,
    – Et une mixte.

    Il est clair qu’en aucun cas on ne pourra permettre aux femmes de danser face au regard des hommes.

    – La mé’hitsa doit être opaque et totale de façon à ce qu’aucun regard ne puisse passer d’un côté à l’autre.

    – La cérémonie du Henné est autorisée si elle répond aux critères de tsniyout et de halakha susmentionnés.

    – La musique ‘hol est très très très déconseillée voire interdite.

  2. Les tefilin de rabbénou Tam ne sont pas obligatoires après le mariage, ils sont justes très conseillés.
  3. Chas Vilna.
  4. 7, 8, 11, 13.
  5. Il y a certainement une raison à cela.
    Les téamim correspondent au monde le plus haut des 4 mondes (assiya, yétsira, beriya et atsilout).
    Dans cette mesure, les raisons qui motivent leur présence ou leur absence sont très profondes et je les ignore.

Au revoir,
Rav Ron Chaya

 

Référence Leava : 13648
Date de création : 2011-06-23 15:06:04