Chalom Rav,
Pourquoi exactement les portes de nos maisons doivent avoir une mezouza ?
Quelqu’un m’a posé la question et selon moi cela protège les allés et venus ainsi que l’intérieur du foyer, mais y a-t-il une autre explication ?
Merci et Chavoua tov.
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Stephen,
Il est écrit :
« Mitsvot lav léhénot nitenou –
Les mitsvot n’ont pas été données pour qu’on en ait du profit »
(c’est-à-dire dans ce monde).
Effectivement, le but ultime des mitsvot est notre lien avec Hachem ; cette union n’est possible de façon totale qu’une fois qu’on quittera notre corps de chair, à la fin de notre vie.
Néanmoins, la mitsva de mézouza est une exception parmi les mitsvot, car en plus du mérite qu’elle donne au olam haba, elle procure déjà une grande protection dans ce monde, comme il est écrit dans Traité Ména’hot page 33b :
« Hachem n’est pas comme les êtres humains,
un roi humain est assis à l’intérieur
et ses serviteurs le protègent de l’extérieur.
Mais Hachem est différent,
ses serviteurs sont à l’intérieur
et Lui les protège de l’extérieur ».
- Le Zohar parachat Vaèt’hanan explique que lorsqu’on met la mézouza à notre maison, le nom de D. y règne et ainsi les habitants de cette maison sont protégés par Hachem, qu’ils soient à l’intérieur ou à l’extérieur de cette maison.
- Maïmonide dans le chapitre 6 de Hilkhot mézouza alinéa 13 écrit :
« Chaque fois que l’homme rentrera chez lui, il rencontrera l’unicité du nom de D. (le texte écrit dans le parchemin de la mézouza), se souviendra de l’amour d’Hachem, se réveillera de sa torpeur, des erreurs et des futilités de sa vie et saura qu’il n’y a rien d’autre dans le monde que la connaissance du Créateur, ainsi immédiatement il prendra conscience et ira dans les voies de droiture. »
- Nos Sages ont dit que tout celui qui porte les tefillins sur sa tête et sur son bras, un tsitsit à son habit et une mézouza à sa porte est protégé pour ne pas fauter.
Ces choses font offices de rappel et elles-mêmes sont les anges qui le sauvent en l’empêchant de pécher, comme il est écrit (Téhilim 34,8) :
« L’ange d’Hachem est posté autour de ceux qui Le craignent et le sauvent ».
- Le Rabénou Ba’hayé, dans son livre Kad ha-kéma’h explique que
dans la première paracha des parchemins de la mézouza se trouve marqué l’unicité d’Hachem
et le devoir d’apprendre la Torah,
et dans la deuxième paracha se trouvent inscrits les mérites
et les démérites de l’observance ou non des mitsvot.
Cela nous indique trois piliers du judaïsme :
- la véracité de la prophétie,
- la création du monde
- et la providence divine.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Les mitsvot n’ont pas été données pour qu’on en ait du profit »
Néanmoins, la mitsva de mézouza est une exception parmi les mitsvot, car en plus du mérite qu’elle donne au olam haba, elle procure déjà une grande protection dans ce monde, comme il est écrit dans Traité Ména’hot page 33b :
un roi humain est assis à l’intérieur
et ses serviteurs le protègent de l’extérieur.
ses serviteurs sont à l’intérieur
et Lui les protège de l’extérieur ».
« Chaque fois que l’homme rentrera chez lui, il rencontrera l’unicité du nom de D. (le texte écrit dans le parchemin de la mézouza), se souviendra de l’amour d’Hachem, se réveillera de sa torpeur, des erreurs et des futilités de sa vie et saura qu’il n’y a rien d’autre dans le monde que la connaissance du Créateur, ainsi immédiatement il prendra conscience et ira dans les voies de droiture. »
Ces choses font offices de rappel et elles-mêmes sont les anges qui le sauvent en l’empêchant de pécher, comme il est écrit (Téhilim 34,8) :
dans la première paracha des parchemins de la mézouza se trouve marqué l’unicité d’Hachem
et le devoir d’apprendre la Torah,
et dans la deuxième paracha se trouvent inscrits les mérites
et les démérites de l’observance ou non des mitsvot.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 12342
Date de création : 2011-03-07 20:03:01
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