J’ai plusieurs questions sur les lois de la tefila…

Bonjour Rav,

  1. J’aimerai savoir si il est possible de faire le Hallel de Roch ‘Hodech à n’importe quel moment de la journée, ou bien s’il fait le faire le matin absolument pendant Cha’harit.
  2. Qu’en est il du Moussaf Roch ‘Hodech ?
    Dois-t’on le faire le matin absolument aussi (je demande ceci dans le cas ou faute de temps on veut reporter plus tard dans la journée ces parties spécifiques).
  3. Autre question:
    Si l’on est en retard le samedi matin à la shul et que la lecture de la Torah à commencé, doit-on attendre la fin de la lecture du Sefer pour faire notre Tefilah de Chabbat matin (même si cela nous met en retard pour la répétition du Moussaf?).
  4. Si on a déjà commencer la lecture des Berahot du Chéma, et que la lecture du Sefer à commencé, doit-on arrêter notre lecture du Chéma pour écouter la lecture du Sefer, ou doit-on termniner Chéma et Amida sans s’arrêter ?
    (comme je l’ai entendu dire)

Merci beaucoup

 

Réponse du Rav Ron Chaya : 

Chalom Stephen,

  1. On peut faire le Hallel de roch ‘hodech à n’importe quel moment de la journée, mais il est mieux de le faire le matin juste après Cha’harit, dans la mesure où il est interdit de manger quoi que ce soit avant de le faire.
  2. A priori, on fera le Moussaf directement après kriat haThora de Roch ‘Hodech, et avant une demi-heure après le midi juif (‘hatsot et une demi-heure).
    Effectivement, dès ce moment commence déjà le temps de min’ha et il devra prier Min’ha avant Moussaf, et c’est un problème.
    Néanmoins s’il est déjà arrivé à ce moment (donc après midi et une demi-heure), il fera Min’ha et il fera ensuite Moussaf.
    Toutefois, il essayera de finir Moussaf avant le début de la septième heure, car celui qui prie Moussaf après la septième heure est considéré comme pécheur.

    Quoi qu’il en soit, jusqu’au coucher du soleil, s’il a fait Moussaf, il est rendu quitte, bien que s’il l’a fait après la septième heure de la journée, il soit considéré comme pécheur.
    (Choul’han aroukh chapitre 282 du tome Ora’h ‘Haïm)

  3. Si on a le choix entre faire la téfila bétsibour et écouter kriat haTorah, on préférera faire la téfila bétsibour, quitte à rater une partie ou toute la kriat haTorah.
    Donc, si tu écoutes kriat haTorah et qu’à cause de cela tu rateras Moussaf bétsibour, mieux vaut faire Cha’harit pendant la lecture du Séfer, afin de faire moussaf en tsibour.
    (Chout Min’hat Yts’hak tome 7 chapitre 6)
  4. Si quelqu’un se trouve au milieu de la Amida, et que la lecture du Séfer a commencé, il continuera sa Amida sans écouter la lecture.

    Par contre, s’il se trouve encore ou dans psouké dézimra ou dans birkot kriat chéma ou dans kriat chéma elle-même, s’il ne peut pas trouver un autre minyan pour écouter la lecture du Séfer, il s’arrêtera (si possible à la fin d’un chapitre) et écoutera la kria.
    Tout cela est valable même si le temps de la lecture sera plus long que le temps qu’il faut pour dire toutes les birkot kriat chéma.
    Ensuite de quoi il reprendra à l’endroit où il s’est arrêté et finira birkot kriat chéma et fera la Amida
    (Yabia Omer tome 7 chapitre 9, Piské techouvot tome 2 page 122).

    Le mieux évidemment est de se lever suffisamment tôt pour faire sa prière comme il se doit avec les korbanot, tous les psouké dézimra en temps et en heure avec le tsibour du début à la fin car de la valeur de nos prières dépendent nos bagages spirituels de toute la journée.

Au revoir,
Rav Ron Chaya

 

Référence Leava : 10985
Date de création : 2010-11-09 16:11:31