Bonjour Rav Ron Chaya,
voici un article interessant qui donne une nouvelle preuve archéologique de la Torah et donc met par terre la thèse de Shlomo Sand :
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Lu sur le site du Jérusalem Post et d’Aschkel.
>>décryptage d’un texte en langue hébraïque découvert près de Jérusalem
Un bout de poterie trapézoïdale portant de drôles d’inscriptions a été découvert en 2008 par le professeur Yosef Garfinkelsur la colline de Khirbet Qeiyafa qui surplombe la vallée d’Elah.
Rien de bouleversant à ce stade, si ce n’est que Emék Haélah, situé sur le territoire de la Tribu de Judah, n’est autre que la vallée d’Elah citée dans Samuel (chapitre 16) où David livrera son combat homérique contre Goliath, et si ce n’est que les inscriptions sur la poterie sont en hébreu et sont datées du X e siècle de l’ère vulgaire.
Il a fallu plusieurs mois au professeur Gershon Galil du Département d’Etudes bibliques à l’Université de Haïfa pour en déchiffrer l’écriture et la signification.
Le Professeur nous dit en substance « le texte se réfère aux esclaves, aux veuves et aux orphelins et utilise des verbes hébraïques tels qu’ASSA (faire), AVAD (travailler) et des noms communs tels qu’ALMANA(veuve) qui sont spécifiques à l’hébreu et s’écrivent différemment dans les autres langues locales ».
Je vous livre ci dessous, en anglais, parce que j’ai la flemme de le traduire, la retranscription du texte.
1′ you shall not do [it], but worship the [Lord].
2′ Judge the sla[ve] and the wid[ow] / Judge the orph[an]
3′ [and] the stranger. [Pl]ead for the infant / plead for the po[or and]
4′ the widow. Rehabilitate [the poor] at the hands of the king.
5′ Protect the po[or and] the slave / [supp]ort the stranger.
Outre le fait que le texte soit en hébreu, on peut y retrouver le style et le vocabulaire toraïque, et tout cela, il y a plus de 3000 ans, soit bien avant même le règne du roi David. L’inscription découverte à Khirbet Qeiyafa qui correspond en fait à la ville de Shaarayim, également citée dans la Torah, bat en brèche les thèses selon lesquelles la Torah aurait été rédigée du temps d’Ezra et conforte l’existence des Hébreux, écrivant en hébreu des Textes se référant à la Torah rédigée en hébreu, sur la terre des Hébreux.
Les douteux, les sceptiques, les révisionnistes, les critiques bibliques en tous genres ont tout intérêt à passer sous silence cette découverte archéologique de premier plan qui détruit leurs thèses; aussi je gage qu’on n’en parlera plus.
Raison de plus pour que je vous en parle.
Il existe une autre découverte archéologique majeure, dont on ne parle plus guère, et qui renvoie sur Bilaam. Vous savez ce méchant prophète-mercenaire embauché par le roi Balak (voir la section biblique qui porte le nom de ce roi) pour maudire Israël; incapable qu’il était de les défaire par les armes.
Cette « malédiction » s’est transformée en la plus belle bénédiction jamais reçue par le peuple d’ Israël.
Cette découverte a été effectuée par hasard, à la veille de la guerre de Six Jours par une expédition néerlandaise dirigée par H. J. Franken qui était en train de fouiller le tell de Deir ‘Alla, dans la moyenne vallée du Jourdain, tout près du Wadi Zarqah (le Yabboq de la Bible).
Des inscriptions sur du plâtre mentionnent le voyant Bilaam fils de Beor – donc portant exactement le nom qui lui est attribué dans la Torah – et une prophétie apocalyptique dictée par lui.
Le texte est en araméen, soit la langue vernaculaire parlée à cette époque. Le texte en fait se réfère à un livre écrit par Bilaam, qui, par définition, est antérieur aux morceaux de plâtre retrouvés. La datation de ces bouts de plâtre les situent au VIII e siècle avant JC, soit à l’époque du Royaume d’Israël.
Quant au Livre supposé de Bilaam, non retrouvé à ce jour, il peut renvoyer à n’importe quelle époque antérieure, voir à la période du Sinaï, où il aurait vécu, conformément à la Bible.
Dans le texte déchiffré sur les fragments de plâtre, Bilaam est présenté comme un grand prophète, ce qui lui confère une existence propre en dehors du texte biblique.
Pour ses fans, il prophétisait; donc, il a bel et bien existé. D’autres textes datés du VIII e siècle existent; tels que celui qui figure sur la sépulture de Mishah roi de Moav.
Ils sont également en hébreu, parce que les Moabites, qui sont après tout nos cousins, employaient l’écriture et la langue hébraïque.
Toutes ces découvertes archéologiques, à commencer par le dernière en date, la plus ancienne, confortent l’existence de la langue hébraïque, de la Torah et des royaumes de Yéhouda et d’Israël, à des époques qui se situent à des centaines d’années des dates avancées par les soi disant spécialistes de la Bible, qui la font remonter au retour de Babylone, soit 350 ans environ avant notre ère.
http://www.geopolitiquebiblique.com/
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Elie,
- La découverte du bout de poterie de Khirbet QeiYafa est effectivement une très bonne nouvelle.
- La stèle parlant de Bilaam est connue.
- On en parlait dans nos séminaires il y a une 20aine d’années.
- Idem à propos de la sépulture de Mishah.
Je trouve un peu dommage que la pensée de l’humanité à propos de la Torah puisse dépendre d’un morceau de poterie qu’on a trouvé ou pas.
On a des preuves tellement plus puissantes…
Quoiqu’il en soit, il est vrai que ça nous renforce dans ce sens.
En tout cas merci beaucoup pour cette bonne nouvelle.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 10654
Date de création : 2010-10-03 01:10:36