Cher rav,

Pour être parfaitement heureux de faire la tsedaka, jéprouve la necessité d’être anonyme. (vous ne me connaissez pas, aussi je voulais vous faire un don pour la yechiva lors de votre passage en france mais vous etiez trés occupé et je n’ai pas pu vous approcher)

Comment faire pour donner, sans donner son nom?
(pas de cheque ,de virement, paypal, CB,…tj des traces!!).

Pensez-vous qu’il soit judicieux de donner au premier qui se presente quand on se trouve au KOTEL.
est-ce la main d’Hachem ou est-ce idiot.

Et comment refuser a celui qui demande en ce lieu?

L’année derniere, au kotel, j’ai donné à un religieux de l’argent pour l’achat de tefilins pour son fils qui faisait sa bar-mitzva, puis-je m’autoriser à m’inviter a la ceremonie sans qu’il prenne cela pour une compensation obligatoire sinon rien.

En fait ma question est plus global, peut on demander une benediction ou tout autre chose .

 

Réponse du Rav Ron Chaya : 

Chalom André,

Le meilleur moyen de faire de la tsédaka de façon anonyme est de la faire par le moyen d’un intermédiaire qui ne dévoilera pas au récepteur de la tsédaka qui est à l‘origine de cette tsédaka.
Bien sûr, cela ne sera possible qu’avec de l’argent liquide.

On ne donne pas l’argent de la tsédaka au premier venu, on lui donnera qu’une petite pièce :
Effectivement, le Choul’han Aroukh tranche que les mendiants qui passent de porte à porte, on ne leur donne qu’une pièce.

Il est normal et logique d’avoir la reconnaissance du bien qui a été fait ; dans cette mesure, si nous avons fait un don important à quelqu’un, on peut lui demander une bénédiction, ou autre chose, ou d’être invité à la cérémonie de la bar mitsva.

Au revoir,
Rav Ron Chaya

 

Référence Leava : 9974
Date de création : 2010-07-15 18:07:40