Chalom Rav,
- Moi et ma femme attendons si d. veut un garçon et nous nous demandions quelle est la valeur de la fête du soir de la bar mitsva ?
- En effet faire une fête pour payer des milliers d’euros, sans séparer les hommes et les femmes est un non sens pour nous.
- Dans les milieux orthodoxes, fait-on une fête ?
- Est-ce recommandé d’après les Rabannim ou seul suffira une séoudat mitsva après la mise des tefillins et le Chabbat à la synagogue ?
- Ma 2eme question est après avoir vu votre cours très intéressant sur les prélèvements obligatoires des fruits d’Erets Israël, je n’ai pu retrouver les bénédictions avant d’enlever la teroumat guedola, teroumat maasser, maasser chéni et maasser ani.
- Pourriez-vous svp me les retranscrire en phonétique pour que je puisse le réaliser.
- Ma 3eme question toujours a propos des maasserot obligatoires, que faire si l’on achète une mangue ou un melon SEULEMENT d’Erets Israël, a t-on le droit de couper un morceau du fruit pour réaliser ces prélèvements vu que l’on achète qu’un seul fruit, ou doit on acheter de nombreux fruits pour séparer un fruit entier ?
Toda raba
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Binyamin,
- Il est clair qu’on peut se suffire de faire une séoudat mitsva après la mise des tefillins et le Chabbat à la synagogue, cela est amplement suffisant.
-
- Néanmoins, certaines familles préfèrent aussi faire une grande fête.
- Tant que les limites de la tsniout d’après la Torah sont complètement respectées, il n’y a pas de problème à cela.
- Il est vrai qu’il est peut être un peu dommage de perdre tellement d’argent pour pas grand-chose.
- Néanmoins, dans le milieu orthodoxe, les deux se font.
-
- A propos du prélèvement obligatoire des fruits d’Erets Israël à l’étranger, on le fera sans berakha.
- Effectivement, vu qu’il y a quand même quelques décisionnaires qui disent qu’on ne doit pas les faire, on a une loi qui s’appelle « safek brakhot lehakel » :
- chaque fois qu’on a un doute à propos d’une berakha, on ne la fait pas, donc pour respecter l’avis des décisionnaires qui disent qu’on doit faire les prélèvements, on les faits ;
- mais par égard pour l’avis des décisionnaires qui disent qu’on ne doit pas faire la berakha, on ne fera pas la berakha.
- Il est clair que même ainsi, le prélèvement reste tout à fait valable.
- Effectivement, vu qu’il y a quand même quelques décisionnaires qui disent qu’on ne doit pas les faire, on a une loi qui s’appelle « safek brakhot lehakel » :
- Quand on n’a qu’un seul fruit sur lequel on doit faire le prélèvement, on en coupera une partie, il n’y a aucun problème à cela, au contraire, c’est la seule façon de le faire et c’est ainsi qu’il faut faire.
Mazal tov pour la naissance de votre garçon ! D.ieu fasse en sorte qu’il soit en bonne santé et qu’il devienne un grand Talmid ‘Hakham.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 9314
Date de création : 2010-05-12 10:05:32