Bonjour Rav,
Je suis conscient que Hachem est réel et Emet, et j’ai pu le ressentir a travers plusieurs épreuves que je n’ai surmontée que par ma émouna, et non pas par des actes concrets qui n’auraient rien changé à ma situation.
Ceci dit, comment peut-on descendre de niveau ?
Au niveau quasi initial, si on ne nourrit pas sa néchama de mitsvot quotidiennes, vu que la Torah est bien Emet, je peux comprendre qu’on puisse soit progresser, soit stagner, mais pas baisser de niveau au point de….
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
Sache Yoni que le yetser hara est très malin et très puissant.
Même des grands rabbins durant l’histoire ont été attrapés par lui et sont tombés très bas. Comme ont dit ‘Hazal :
« Al taamin béatsmékha ad yom motekha
–
N’ais pas confiance en toi jusqu’au jour de ta mort ».
C’est-à-dire que jusqu’au jour de la mort, le yetser hara peut nous faire tomber.
Comment résister contre lui ?
L’antidote numéro 1 et peut être le seul antidote solide, est l’étude de Torah, comme il est écrit dans le traité Souca 52b :
« Si ce mécréant (le yetser hara) t’a attrapé, traîne-le au Bet Midrach (la maison d’étude).
- S’il est fait de fer, il éclate ;
- s’il est fait de pierre, il fond. »
Regarde à quel point l’étude de la Torah en maison d’étude est puissante !
Le Talmud écrit que le fer éclate et non ne fond, et la pierre fond et non n’éclate.
Le feu de la Torah est tellement puissant qu’il peut se battre – et il est le seul à pouvoir le faire – contre le yetser hara.
- De plus, même quand on n’étudie pas, la Torah qu’on a étudiée nous protège.
Mais encore une fois, on n’est jamais blindé.
Si nous voulons pécher, nous pouvons le faire, comme il est écrit :
« Celui qui veut s’impurifier, on lui ouvre la porte ».
Par contre, il est écrit :
« Celui qui veut se purifier, on l’aide ».
Donc D. nous aidera plus à nous purifier qu’à nous impurifier.
Néanmoins, la porte est toujours ouverte…
- Sache aussi que si on est tombé, rien n’est perdu, il est écrit :
« Sept fois le Tsadik tombe et se relève ».
Le chiffre sept n’est pas déterminant, il suppose l’idée de cycle (comme la semaine de 7 jours).
De façon cyclique, un homme peut tomber : c’est inhérent à l’être humain.
Néanmoins, le Tsadik ne reste pas en bas, il se relève.
Tomber est normal, l’essentiel est de se relever, faire techouva et remonter.
Que D. t’aide,
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 7719
Date de création : 2009-12-22 07:12:37