Bonjour Rav,
Merci beaucoup du temps que vous accorder au questions/ réponses !
J’ai plusieurs question a propos de la prière :
- A-t-on le droit de prier D.ieu sans parler ?
(Dans la tête, en pensant je parle des demandes personnelles, et non pas de Cha’harit, etc…) - J’ai entendu dire que le Chabbat, on n’avait pas le droit de demander des demandes personnelles.
Est-ce vrai?
Si oui, pourquoi? - J’ai également entendu dire que pendant le Kidouch c’était un grand moment de réception de prière…
Alors comment es-ce possible ? - A-t-on le droit de prier que quelque chose de mal arrive au autres ?
(Mais dans une bonne intention, par ex:
Qu’un collègue qui a une mauvaise influence sur moi soit renvoyé du travail ?)Je vous demande tout ça, car j’ai constaté, assez récemment que toutes mes prières se réalisaient ; ça m’a fait un peu peur, alors j’ai l’impression de maintenir une sorte de pouvoir…
(à utiliser avec précaution donc)
Merci d’avance pour vos réponses que j’attends.
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
Voici les réponses à tes questions :
- On a le droit de prier D. sans parler, mais je ne pense pas que ce soit considéré comme une prière, car la prière doit être une union entre l’intention, la pensée et l’action ; or s’il n’y a pas une action des lèvres, il manque une partie importante de la prière et dans cette mesure je ne sais pas si D. la reçoit.
En tout cas, il est clair qu’Il ne la reçoit pas aussi bien que si elle faite avec les lèvres aussi.
- Voici les lois concernant les prières personnelles Chabbat :
– Toute prière personnelle est permise Chabbat, excepté les prières qui nous rappellent une chose qui nous fait de la peine, telle que les soucis de parnassa, ou de maladie.
– Ce ne sont que les prières personnelles de ce type qui sont interdites, mais lorsqu’il s’agit d’une prière instituée pour tout ‘Am Israël, bien qu’il soit possible que dans cette prière on parle de choses qui peuvent nous faire de la peine, cela est permis.
– Les prières personnelles sur les choses qui nous font de la peine sont interdites seulement quand cette chose existe, par exemple à propos d’un malade, mais on a le droit de prier sur une chose qui nous causerait de la peine si elle existait mais pour le moment n’existe pas, par exemple on peut demander à D. de ne pas tomber malade.
– Il est permis de prier pour qu’on ait plus de bien.
– Les prières personnelles interdites ne le sont qu’à condition qu’on puisse les faire un jour profane, mais si on ne peut plus les faire un jour profane car si ce n’est pas maintenant, ce sera jamais, alors on pourra les faire même pendant Chabbat, même si on n’a qu’un doute qu’on ne pourra plus les faire plus tard.
– Si un malade demande qu’on prie pour lui, on fera ainsi car s’il voit qu’on ne prie pas pour lui son état physique risque d’être atteint par la pensée que personne ne prie pour lui.
– La coutume est de prier pour un ou des malades en ajoutant après cette prière les mots bétokh chaar ‘holé israël – dans la collectivité du reste des malades d’Israël, car dans cette mesure, il ne s’agit plus d’une prière personnelle, mais d’une prière collective pour le peuple d’Israël, et dans cette mesure elle est permise.
Il faudra aussi rajouter la phrase suivante :
Chabbat hi miliz’ok, ourefoua kerova lavo véra’hamav méroubim véchivtou béchalom
(certains se suffisent de dire que: Chabbat hi miliz’ok ourefoua kerova lavo.).
C’est-à-dire nous sommes Chabbat, et ne pouvons pas crier à D., la guérison est proche – et certains rajoutent:
Sa miséricorde est grande et ayez un Chabbat dans le chalom.
– Dans tous les cas, il est permis de prier pour un malade dont la vie est en danger sans rajouter les phrases susmentionnées.
- On n’a pas le droit de prier afin que quelque chose de mal arrive aux autres car par cela on les maudit, de même il est interdit de haïr son frère et si on souhaite qu’un malheur lui arrive alors on transgresse par là cet interdit.
Le mieux est tout simplement de prier qu’il arrête d’avoir une mauvaise influence sur toi, et D. s’arrangera déjà pour le faire de la meilleure façon, sans que rien de mal ne te soit incriminé, car tu n’as demandé qu’une chose positive, que sa mauvaise influence sur toi cesse.
Il se peut tout à fait, surtout si tu es en train de faire techouva, que toutes tes prières se réalisent, baroukh Hachem.
Pour préserver ce grand cadeau que D. te donne, fais attention de ne pas parler du lachon hara, de ne pas mentir, de ne pas parler de façon obscène, etc., et ainsi tu auras un pouvoir qui est un des plus grands pouvoirs qui puisse y avoir.
Et en passant, si tu as tellement de pouvoir de prière, alors prie pour le bien du peuple d’Israël.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
En tout cas, il est clair qu’Il ne la reçoit pas aussi bien que si elle faite avec les lèvres aussi.
– Toute prière personnelle est permise Chabbat, excepté les prières qui nous rappellent une chose qui nous fait de la peine, telle que les soucis de parnassa, ou de maladie.
– Ce ne sont que les prières personnelles de ce type qui sont interdites, mais lorsqu’il s’agit d’une prière instituée pour tout ‘Am Israël, bien qu’il soit possible que dans cette prière on parle de choses qui peuvent nous faire de la peine, cela est permis.
– Les prières personnelles sur les choses qui nous font de la peine sont interdites seulement quand cette chose existe, par exemple à propos d’un malade, mais on a le droit de prier sur une chose qui nous causerait de la peine si elle existait mais pour le moment n’existe pas, par exemple on peut demander à D. de ne pas tomber malade.
– Il est permis de prier pour qu’on ait plus de bien.
– Les prières personnelles interdites ne le sont qu’à condition qu’on puisse les faire un jour profane, mais si on ne peut plus les faire un jour profane car si ce n’est pas maintenant, ce sera jamais, alors on pourra les faire même pendant Chabbat, même si on n’a qu’un doute qu’on ne pourra plus les faire plus tard.
– Si un malade demande qu’on prie pour lui, on fera ainsi car s’il voit qu’on ne prie pas pour lui son état physique risque d’être atteint par la pensée que personne ne prie pour lui.
– La coutume est de prier pour un ou des malades en ajoutant après cette prière les mots bétokh chaar ‘holé israël – dans la collectivité du reste des malades d’Israël, car dans cette mesure, il ne s’agit plus d’une prière personnelle, mais d’une prière collective pour le peuple d’Israël, et dans cette mesure elle est permise.
Il faudra aussi rajouter la phrase suivante :
Chabbat hi miliz’ok, ourefoua kerova lavo véra’hamav méroubim véchivtou béchalom
(certains se suffisent de dire que: Chabbat hi miliz’ok ourefoua kerova lavo.).
C’est-à-dire nous sommes Chabbat, et ne pouvons pas crier à D., la guérison est proche – et certains rajoutent:
Sa miséricorde est grande et ayez un Chabbat dans le chalom.
– Dans tous les cas, il est permis de prier pour un malade dont la vie est en danger sans rajouter les phrases susmentionnées.
Le mieux est tout simplement de prier qu’il arrête d’avoir une mauvaise influence sur toi, et D. s’arrangera déjà pour le faire de la meilleure façon, sans que rien de mal ne te soit incriminé, car tu n’as demandé qu’une chose positive, que sa mauvaise influence sur toi cesse.
Il se peut tout à fait, surtout si tu es en train de faire techouva, que toutes tes prières se réalisent, baroukh Hachem.
Et en passant, si tu as tellement de pouvoir de prière, alors prie pour le bien du peuple d’Israël.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 7359
Date de création : 2009-11-15 19:11:03