Quelle question nous posera-t-on lorsqu’on va arriver au Ciel ?

Chalom Binyamin,

Voici les réponses à tes questions :

1. Il est écrit dans le traité Chabbat p.31 a, que lorsqu’on fait rentrer la personne au jugement (juste après sa mort), on lui pose les questions suivantes :
   • As-tu été honnête dans les affaires ?
   • As-tu fixé des moments pour l’étude de la Torah ?
   • T’es-tu occupé d’amener des enfants au monde ?
   • As-tu attendu la rédemption ?
   • T’es-tu affairé aux pourparlers de la sagesse de la Torah ?
   • As-tu déduis une chose d’une autre dans la Torah ?

   Et même s’il a donné une réponse positive à toutes ces questions, s’il y avait la crainte de D.ieu ça va, sinon non.

   • Cette Guémara ne parle que des premières questions qui sont posées lors du jugement.
     • D’ailleurs il faut savoir que bien que la deuxième qu’on pose est sur le fait d’avoir fixé des moments pour l’étude de la Torah,
       • néanmoins la première chose pour laquelle on est puni (si nécessaire) est à ce propos,
         • comme le cite le Tossfot traité Kidouchin p.40b et traité Sanhédrin p.7 a.
   • Après cela, Hachem nous jugera sur tout le reste de la Torah, la loi orale, jusqu’à l’alinéa le plus petit du Choul’han ‘Aroukh et leurs commentateurs.
   • Et bien sûr au niveau de nos mauvais traits de caractère, si on aura travaillé pour les corriger ou pas.
     • Sur tout, nous devrons rendre compte et nous serons jugés.

   Regarde le cours Les cinq questions fatales

2. Il est faux de dire que pour réparer une faute, il faut aller au mikvé.
   • Il et vrai que le mikvé a une faculté de purification mais cette faculté est très très faible par rapport à la téchouva qui est la seule chose qui peut vraiment réparer la faute.
   • Ensuite il faudra beaucoup s’éloigner du péché et des choses qui l’accompagnent puis la plus grande réparation se fera par l’étude de la Torah assidue et aussi un peu par le don de la tsédaka.
   • Néanmoins, tu n’as pas à avoir honte d’aller au mikvé.
     • Toutefois, si tu as vraiment trop honte et tu ne peux pas y aller, il est bien que tu fasses un mikvé en te lavant les mains comme exposé dans ce lien.
       • Il est évident que c’est moins bien qu’un vrai mikvé.
3. Il est écrit dans traité ‘Irouvin p.19 a qu’Avraham sort les récha’im de l’enfer à part celui qui a une relation avec une non-juive ou qui tire son prépuce pour montrer qu’il n’est pas circoncis.
   • Mais il est clair qu’Avraham n’arrive pas à sortir tout le monde de l’enfer et que beaucoup de personnes y purgent leur peine.
     • Ceci dit, il est marqué que l’étude de la Torah aussi empêche la personne de rentrer en enfer.
   • Comment purgera-t-il ses fautes ?
     • Il existe beaucoup d’autres sortes de purgatoires :
       • kaf hakéla,
       • ‘hibout haqéver,
       • réincarnations,
       • Etc…
4. Un homme n’a pas le droit de forcer sa femme à avoir une relation avec lui,
   même si durant la relation elle est devenue consentante, il n’a pas le droit d’agir ainsi.
   • Néanmoins, cette femme a un statut de morédet, de révoltée,
   • et si elle le fait parce que son mari la dégoûte, son mari peut lui donner un acte de divorce.
   • Si elle le fait pour ennuyer son mari parce qu’ils sont en bagarre,
     • il faut prévenir des Rabbanim qui lui expliqueront qu’elle doit arrêter d’agir ainsi
       • et si en fin de compte elle n’arrête pas, ils devront divorcer.
5. Yshaï est le nom du père de David.
   On appelait souvent ce dernier « ben Yshaï », le fils de Yshaï.
   • Il se peut que ta question n’ait pas à voir avec le roi David mais que tu me poses en fait la question qui est le Ben Ich ‘Haï.
     • Le Ben Ich ‘Haï est Rabbi Yossef ‘Haïm de Bagdad décédé le 13 eloul 5669 (été 1909) qui était un des plus grands décisionnaires et kabbalistes séfarade des deux-trois derniers siècles.
     • Ses décisions hilkhatiques étaient écoutées par tous les juifs depuis l’Égypte jusqu’en Inde et encore aujourd’hui, beaucoup beaucoup de juifs séfarades agissent que selon ses décisions hilkhatiques.
     • Au niveau de la kabala, il est considéré comme un des plus grands génies du peuple juif dans ce domaine et a écrit des dizaines et des dizaines de livres dans tous les différents domaines de la Torah.
   • On l’appelle Ben Ich ‘Haï au nom de son principal livre d’halakha intitulé Ben Ich ‘Haï.
6. Oui, j’y crois.