Bonjour,
j’ai regardé, en autres, le cours sur la preuve irréfutable et le cours "oeil pour oeil".
Alors qu’un des éléments de preuve de la véracité de la torah que vous avancez est la réalisation des prophéties du deutéronome, écrites en langage clair (par opposition aux prédictions de Nostradamus), vous introduisez votre cours sur la loi du Talion en déclarant que 90% de la torah écrite est incompréhensible.
Quand bien même les prophéties du déutéronome feraient partie des 10% compréhensible, pour reprendre vos propres arguments, le fait que 90% du texte ne le soit pas, affaiblit beaucoup le statut de ces prophéties.
Par ailleurs, en lisant la totalité de ces prophéties, certaines sont peu explicites et d’autres non avérées.
Je pense aux maladies (de mémoire lèpre, etc.) qui ont dans l’ensemble moins affecté les juifs que les autres peuples.
Merci de m’éclairer sur ce point.
Cordialement P.
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Philipe,
Il faut bien faire la nuance entre deux choses.
Comme je l’ai dit dans mon cours, et comme tu le dis toi-même avec justesse, il y a une partie des versets qui sont clairs et d’autres qui sont opaques et qui nécessitent une interprétation.
C’est pour cela que pour faire une démonstration rationnelle pouvant toucher un esprit laïc, nous devons forcément utiliser les textes dont le sens est clair, et c’est à leur propos que j’ai fait la démonstration sur Deutéronome 28.
Je pense avoir dit dans le cours qu’il y a d’autres prophéties qui ne sont pas claires et que nous ne les utiliserons pas pour faire la démonstration rationnelle.
Mais néanmoins, il est légitime qu’une partie des prophéties ne soit pas claire et appelle à une interprétation.
Tant qu’on ne l’utilise pas pour faire une démonstration de la véracité de la Torah, la chose reste légitime.
Les prophéties n’ont pas été écrites pour prouver la véracité de la Torah, et dans cette mesure leur sens peut nécessiter une interprétation.
C’est nous, lorsque nous voulons les utiliser comme démonstration de véracité de la Torah, qui ne devons prendre en considération que celles dont le sens premier est clair sans avoir recours à l’interprétation.
A propos des lois, la chose est encore plus poussée dans la mesure où, effectivement, pour l’immense majorité des lois, même le sens simple peut induire en erreur et il y a une nécessité d’avoir recours à la loi orale.
Dans les deux cours sur la loi orale, je pense avoir prouvé rationnellement leur validité au niveau de leur véracité et la nécessité de les pratiquer, je te demanderais de visionner ces deux cours et je pense qu’après cela ton questionnement disparaîtra.
Si ce n’est pas le cas, n’hésite pas à me réécrire.
A propos de la lèpre, si les juifs ont été touchés par la lèpre, bien que ce soit peut-être à une échelle moindre que d’autres peuples, néanmoins, la prophétie s’est réalisée. Je pense qu’il n’y a aucune prophétie (dans Deutéronome 28) dont on puisse prouver qu’elle n’a pas été avérée.
Il se peut qu’on ne puisse pas prouver qu’elle a eu lieu, parce que nous n’avons pas tous les éléments historiques nécessaires pour le prouver, mais tant qu’on n’a pas une preuve qu’elles ne sont pas réalisées, la démonstration reste tout aussi solide.
J’espère que j’ai été clair, si ce n’est pas le cas ou si tu n’es toujours pas d’accord, n’hésite pas à me réécrire.
Au revoir,
Rav Ron Chaya.
C’est pour cela que pour faire une démonstration rationnelle pouvant toucher un esprit laïc, nous devons forcément utiliser les textes dont le sens est clair, et c’est à leur propos que j’ai fait la démonstration sur Deutéronome 28.
Mais néanmoins, il est légitime qu’une partie des prophéties ne soit pas claire et appelle à une interprétation.
Les prophéties n’ont pas été écrites pour prouver la véracité de la Torah, et dans cette mesure leur sens peut nécessiter une interprétation.
C’est nous, lorsque nous voulons les utiliser comme démonstration de véracité de la Torah, qui ne devons prendre en considération que celles dont le sens premier est clair sans avoir recours à l’interprétation.
Si ce n’est pas le cas, n’hésite pas à me réécrire.
Il se peut qu’on ne puisse pas prouver qu’elle a eu lieu, parce que nous n’avons pas tous les éléments historiques nécessaires pour le prouver, mais tant qu’on n’a pas une preuve qu’elles ne sont pas réalisées, la démonstration reste tout aussi solide.
Rav Ron Chaya.
Référence Leava : 6217
Date de création : 2009-06-18 07:06:38