Bonjour rav Chaya.
En rapport avec votre cours "Un mal de cheval dans le bonheur", je me pose la question de savoir si le réveil de la néchama dont vous rapportez qu’il se fait à 13 ans concerne aussi bien les Juifs que les goyim.
Par ailleurs, j’ai entendu parler de l’âge de 7 ans comme étant l’ "âge de raison".
Qu’en dites-vous?
Qu’en est-il de l’échéance de 7 ans (si échéance il y a), puis de celle de 13 ans?
Je dois préciser que je suis goy.
Aussi, il me semble qu’entre la naissance et l’âge de treize ans, les enfants sont parfois capables de faire le bien de leur propre volonté, sans y être contraints, non?
Moshe n’a-t-il pas commencé à se poser la question de l’existence de D. dès 3 ans?
Je ne cherche pas à vous pièger, soyez-en sûr.
Je cherche simplement à comprendre, à savoir où est la vérité, pour pouvoir avoir une action éducative plus efficace, parce que plus éclairée, que ce soit avec ma fille ou avec n’importe quel enfant .
L’éducation est depuis de nombreuses années l’une de mes préoccupations fortes.
Au cas où vous auriez quelque doute sur ma bonne foi lorsque j’affirme ne pas vouloir vous piéger – ou quelque doute sur ma bienveillance, vous pouvez aller lire un article que j’ai récemment écrit qui démontre sans ambiguïté, j’ose l’espérer, mon amour pour votre peuple et pour Israël (l’Etat).
Dernière chose – excusez-moi d’être si long! –
je tenais à vous dire que j’ai particulièrement apprécié celui de vos cours intitulé "La preuve irréfutable".
Mais celui, de tous les cours (de vous ou d’autres rabanim) que j’ai pu visionner ou écouter, c’est "Le chant de Gaza" qui m’a le plus profondément marqué!…
Je savais, grâce à D., qu’HaChem est avec vous, mais entendre ce cours a été une confirmation puissante et boulversante de cette vérité!
Merci pour ce cours, donc.
Bien à vous,
Jean-Yves
Réponse du Rav Ron Chaya :
Bonjour Jean-Yves,
A D. ne plaise que j’aie eu le moindre soupçon que tu veuilles me piéger.
Ta question n’a pas l’air d’être un piège, c’est une question d’information tout à fait pertinente.
De plus, la gentillesse de ton mail m’a beaucoup touché.
Dans la Torah, on appelle l’âge de 7 ans l’âge d’éducation, c’est un âge où l’enfant peut commencer à comprendre beaucoup de notions, donc c’est l’âge où on doit commencer à l’éduquer en lui expliquant, dans la mesure où il peut le comprendre, les tenants et aboutissants de ses actes.
Je ne sais pas si le jour des 13 ans concerne aussi bien les juifs que les goyim, mais ce qui est clair c’est que nous voyons que les questions existentielles commencent environ vers cet âge.
Le cas d’Avraham (ce n’est pas Moché, mais bien Avraham) qui se pose des questions sur l’existence de D. dès l’âge de 3 ans, est un cas exceptionnel, c’est d’ailleurs pour cette raison qu’on le remarque.
Il est vrai que, très souvent, des enfants même avant l’âge de 13 ans font des actes de bonté sans y être contraints.
Je pense qu’ils le font en réponse à une pulsion d’un bon trait de caractère qu’ils possèdent, mais pas par choix existentiel.
Au revoir,
Rav Ron Chaya.
De plus, la gentillesse de ton mail m’a beaucoup touché.
Je ne sais pas si le jour des 13 ans concerne aussi bien les juifs que les goyim, mais ce qui est clair c’est que nous voyons que les questions existentielles commencent environ vers cet âge.
Je pense qu’ils le font en réponse à une pulsion d’un bon trait de caractère qu’ils possèdent, mais pas par choix existentiel.
Rav Ron Chaya.
Référence Leava : 5394
Date de création : 2009-03-09 12:03:43