shalom Rav Chaya, j’ai une question : voilà je voudrais savoir quelle est la differrence entre un RABBIN et un TSADIK?? Comment doit-on reagir lorsqu’on donne a un pauvre mais qu’il n’est pas content? parceque c’est très vexant.. Etre en admiration permanente envers un rav ou un Tsadik, est-ce de la avoda zara? merci rav pr tout
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom David,
Le mot rabbin en français provient du mot rav en hébreu qui signifie beaucoup, quelqu’un qui est « beaucoup » en Torah, qui est grand en Torah. La connaissance de Torah est la chose qui permet d’être « beaucoup », autrement dit, il s’agit d’une personne qui a beaucoup d’ « être ».
Un tsadik, bien sûr, doit connaître beaucoup de Torah, mais n’est pas forcément aussi grand qu’un rav, un tsadik est un homme qui est un juste, c’est-à-dire qu’il ne fait pas de péchés, et fait des mitsvot. Cela ne signifie pas que le rabbin fasse des péchés, mais le rabbin se spécialisera dans la connaissance de la Torah, le tsadik se spécialise dans l’accomplissement minutieux et total des mitsvot. On ne peut pas être un grand rav sans être un tsadik, on ne peut pas être un grand tsadik sans être un grand rav, mais chacun se spécialise dans une certaine branche.
Quand on donne à un pauvre et qu’il n’est pas content, on laisse passer. Il n’y a rien à faire, une réaction ne ferait qu’envenimer la situation. Il faut le prendre comme une kapara et un acte de bonté que D. nous fait pour nous pardonner nos péchés. L’admiration envers un rav ou un tsadik, tant qu’elle est dans la normalité, est légitime et peut-être même souhaitée, mais dès qu’elle dépasse les critères de la normalité, alors ça devient tout simplement anormal.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Un tsadik, bien sûr, doit connaître beaucoup de Torah, mais n’est pas forcément aussi grand qu’un rav, un tsadik est un homme qui est un juste, c’est-à-dire qu’il ne fait pas de péchés, et fait des mitsvot. Cela ne signifie pas que le rabbin fasse des péchés, mais le rabbin se spécialisera dans la connaissance de la Torah, le tsadik se spécialise dans l’accomplissement minutieux et total des mitsvot. On ne peut pas être un grand rav sans être un tsadik, on ne peut pas être un grand tsadik sans être un grand rav, mais chacun se spécialise dans une certaine branche.
Quand on donne à un pauvre et qu’il n’est pas content, on laisse passer. Il n’y a rien à faire, une réaction ne ferait qu’envenimer la situation. Il faut le prendre comme une kapara et un acte de bonté que D. nous fait pour nous pardonner nos péchés. L’admiration envers un rav ou un tsadik, tant qu’elle est dans la normalité, est légitime et peut-être même souhaitée, mais dès qu’elle dépasse les critères de la normalité, alors ça devient tout simplement anormal.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 5347
Date de création : 2009-03-04 15:03:42