Chalom Rav,
Je suis Chomeret Chabbat, mon mari non (nous sommes à la retraite).
Mon mari a acheté un pull ; sur la manche se trouvait un drapeau norvégien.
A la vue de la croix qui s’y trouvait, je ne l’ai pas supporté et je l’ai enlevé
En voyant cela, mon mari n’a pas admit ce geste, et nous sommes en conflit.
Je maintiens que c’est de la avoda zara, il dit que ce symbole n’a aucune signification pour lui.
Rav, pouvez-vous nous répondre et nous éclairer ce sujet ?
Avec tous nos remerciements ainsi que pour vos cours.
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
Je me contenterai de ne vous répondre qu’à la question de savoir si le signe de la croix sur le pull de votre mari est permis ou interdit.
Le Choul’han Aroukh, tome Yoré déa, chap. 141, alinéa 1 (le Réma) écrit que les symboles d‘avoda zara qu’on porte au cou ou qu’on inscrit sur les instruments, on ne le fait que dans un but décoratif, et ils ne sont pas interdits.
C’est-à-dire que tant qu’on n’a pas fait un service d’idolâtrie de façon effective (comme se prosterner) à cet emblème, il n’est pas considéré comme avoda zara.
Dans cette mesure, dans le cas de la croix qu’il y a sur le drapeau norvégien ou autre drapeau, il est clair que ça n’est pas de la avoda zara.
Il est vrai qu’il peut être désagréable d’avoir ce signe en face de soi sans cesse, mais la halakha est la halakha, et il n’est pas interdit.
Si c’était le cas, nous ne pourrions pas porter des pièces sur lesquelles cet emblème apparaît.
Beaucoup de citoyens de différents pays, tel que la Suisse ou la Norvège, ne pourraient pas avoir un passeport ou une carte d’identité de ce pays etc.
Tant que ce signe n’a pas été adoré par un service d’idolâtrie, il n’est pas interdit.
Mais je répète qu’il est vrai qu’il est très désagréable, et beaucoup de grands de Torah ne supportaient pas de le voir, même en tant que motif décoratif sur une nappe ou une robe.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Je me contenterai de ne vous répondre qu’à la question de savoir si le signe de la croix sur le pull de votre mari est permis ou interdit.
C’est-à-dire que tant qu’on n’a pas fait un service d’idolâtrie de façon effective (comme se prosterner) à cet emblème, il n’est pas considéré comme avoda zara.
Il est vrai qu’il peut être désagréable d’avoir ce signe en face de soi sans cesse, mais la halakha est la halakha, et il n’est pas interdit.
Si c’était le cas, nous ne pourrions pas porter des pièces sur lesquelles cet emblème apparaît.
Tant que ce signe n’a pas été adoré par un service d’idolâtrie, il n’est pas interdit.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 5312
Date de création : 2009-03-01 15:03:22
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