Kavod HaRav,
Tout d’abord un grand merci pour vos enseignements.
Voici quelques questions, dont j’aimerai, s’il-vous-plaît, connaitre les réponses :
- Dans un de vos cours, vous parlez de la Néchama Yétéra et la façon de recevoir ses composantes à différents moments de Chabbat.
Certains moments semblent dépendre de la Téfila betsibour :
Par exemple, avoir l’intention de recevoir le Roua’h de la première partie de la Néchama Yétéra lors de Barékhou de Arvit Chabbat.- Qu’en est-il pour une femme ou une jeune fille qui reste et prie à la maison le Chabbat ?
Quand et comment reçoit-elle sa Néchama Yétéra ?
- Qu’en est-il pour une femme ou une jeune fille qui reste et prie à la maison le Chabbat ?
- Peut-on répondre « Amen », ou faire répondre « Amen » à quelqu’un au téléphone – pas dans le cas où l’on veut se rendre quitte, mais simplement pour répondre à une Berakha que l’on entend, ou par exemple si quelqu’un nous souhaite « Hatslakha » ou « Bon voyage » ou « que D. vous protège », etc. …?Si je répond « Amen » à l’un de ces souhaits, est-ce que l’autre personne peut rajouter « Amen » ?
- Est-il permis d’acheter dans un supermarché non cachère (légumes, boissons, produits…) ou pharmacie Juive non religieux et ouverts Chabbat ?
- Homéopathie :
Qu’est-ce qui est autorisé ?
Merci beaucoup d’avance Kol Touv
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
- Il semblerait qu’une femme ou une jeune fille qui reste et prie à la maison le Chabbat reçoive néfèch, roua’h, néchama yétéra du Chabbat de façon automatique.
- On peut répondre ou faire répondre Amen à quelqu’un au téléphone, ce n’est pas obligatoire, mais cela est possible, même si quelqu’un nous souhaite, par exemple,
« que D. vous protège », …Par contre si on répond Amen à l’un de ces souhaits, l’autre n’aura pas le droit de rajouter un Amen car le Amen qu’il répond n’est pas une réponse à une berakha, c’est une réponse à « amen ».De même, on ne répond pas Amen à sa propre berakha car il y a une loi qui interdit de dire Amen à sa propre berakha. - Il est permis d’acheter d’un supermarché non-cachère des produits cachères, même d’acheter d’une pharmacie dont le propriétaire est juif mais ouverte le Chabbat des médicaments.
Ceci est au niveau de la halakha stricte.- En Israël, le monde religieux boycotte ce type de magasins pour ne pas encourager les propriétaires de ces magasins à continuer à faire les interdits qu’ils pratiquent.
Dans cette mesure, il a une très grande mitsva de les boycotter.- Il semblerait que cela ne soit valable qu’en terre d’Israël ou le boycott aura un certain impact.
- Par contre à l’étranger, vu que la majorité des clients sont non-juifs, il n’y aura aucun impact à ce boycott.
- Néanmoins, si on a le choix facilement de donner la parnassa à quelqu’un de chomer mitsvot ou à quelqu’un de non chomer mitsvot, on préfèrera donner celle-ci à un chomer mitsvot.
- Il y aurait une petite nuance supplémentaire en ce qui concerne un propriétaire me’halel Chabbat.
- Si on a le choix entre un propriétaire me’halel Chabbat et un propriétaire chomer Chabbat, même si le chomer Chabbat est plus onéreux que le me’halel Chabbat, on préfèrera acheter chez lui tant que les prix chez le chomer Chabbat ne sont pas plus d’1/6ème plus cher que les prix que propose le propriétaire me’halel Chabbat.
- En Israël, le monde religieux boycotte ce type de magasins pour ne pas encourager les propriétaires de ces magasins à continuer à faire les interdits qu’ils pratiquent.
- L’homéopathie est absolument autorisée si les médicaments proposés sont cachères.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 4834
Date de création : 2009-01-14 21:01:22