Voila Rav,
Je suis à la Yéchiva , je sens que j’avance dans mon étude et que je progresse.
- Je suis grâce a D… devenue bien autonome je me débrouille bien dans le limoud.
- Je commence à avoir quelques connaissances.
- Certes, ce n’est rien par rapport à l’immensité qu’il reste a étudier
- et donc sur ce point-là, je suis content car je sens que j’évolue.
- Certes, ce n’est rien par rapport à l’immensité qu’il reste a étudier
Mais j’ai un problème je sens pas que mon limoud s’intériorise ; je sens pas en moi une grande yirat Hachem et également je sens en moi quand j’étudie une sorte de gaava c’est a dire que je me dis quand j’étudie c’est super je vais devenir un Talmid ‘Hakham et ce que j’aime c’est de savoir que je pourrais répondre à des question ardues et aussi poser des questions ardues que d’autres méfarchim ont posées… j’adore cette sensation, mais je sens qu’il y a beaucoup de gaava derrière tout ça, que je le fais pour qu’on me dise que je suis fort pour obtenir une reconnaissance de mes Rabbanim également.
Je sais pas c’est dur à expliquer par des mots, mais c’est par exemple quand un Gadol écrit un livre, il écrit pour faire mériter tout le monde de sa Torah et non pas pour avoir les honneur à la parution de son livre, et bien moi quand j’étudie, je pense à quand je pourrai être b »H un Talmid ‘Hakham et que je pourrai répondre à des question de haut niveau.
Donc voilà mes 2 problèmes :
- La gaava dans le limoud
et - Mon limoud qui n’est pas intériorisé
- Donc on dirait que j’ai pas trop de yirat Chamaïm, et ça m’angoisse.
Donc j’aimerais si vous pouvez me donner une solution pour remédier à ces 2 problèmes…
Merci d’avance
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
Pour tes deux problèmes, il faut tout simplement lire du moussar.
- A propos de l’intériorisation,
- si on ne travaille pas le moussar, la yirat Hachem ne reviendra pas par le limoud de la guémara.
- Il est certain que la Guémara aide, mais l’essentiel doit être un travail d’intériorisation qui se fait par le moussar.
- La prière aussi aide à cela, je parle de la prière ne général,
mais il faut aussi prier D. pour qu’Il nous donne Sa yira.
- A propos du problème numéro deux, il s’agit tout simplement d’étudier et faire les mitsvot léchem chamayim, c’est un travail qui est difficile, il est très bien que tu sois éveille à ce problème.
- Il est presque impossible à nos niveaux de faire du 100% léchem chamayim, mais on doit aller en agrandissant la part de léchem chamayim, et en amenuisant celle qui n’est pas léchem chamayim.
- Pour cela, il faut aussi du moussar.
- Un des moyens d’arriver à ahavat Hachem et de faire les mitsvot léchem chamayim,
c’est penser qu’on fait du bien au peuple d’Israël.
- De plus, par le fait de penser qu’il faut faire les mitsvot léchem chamayim, cela nous facilite le travail,
car de façon naturelle et inconsciente, ce sont d’habitude d’autres motivations qui nous guident.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
- si on ne travaille pas le moussar, la yirat Hachem ne reviendra pas par le limoud de la guémara.
- Il est certain que la Guémara aide, mais l’essentiel doit être un travail d’intériorisation qui se fait par le moussar.
- La prière aussi aide à cela, je parle de la prière ne général,
mais il faut aussi prier D. pour qu’Il nous donne Sa yira.
- Il est presque impossible à nos niveaux de faire du 100% léchem chamayim, mais on doit aller en agrandissant la part de léchem chamayim, et en amenuisant celle qui n’est pas léchem chamayim.
- Pour cela, il faut aussi du moussar.
- Un des moyens d’arriver à ahavat Hachem et de faire les mitsvot léchem chamayim,
c’est penser qu’on fait du bien au peuple d’Israël.- De plus, par le fait de penser qu’il faut faire les mitsvot léchem chamayim, cela nous facilite le travail,
car de façon naturelle et inconsciente, ce sont d’habitude d’autres motivations qui nous guident.
- De plus, par le fait de penser qu’il faut faire les mitsvot léchem chamayim, cela nous facilite le travail,
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 4824
Date de création : 2009-01-13 23:01:12