« Béni sois-Tu… » Comment peut-on bénir D.ieu?

Réponse du Rav Ron Chaya : 

Chalom,

D. est une lumière infinie, mais pour que ce monde puisse exister, Il a utilisé l’attribut de justice qui ne permet pas à cette lumière infinie de s’épancher si ce n’est par la justice, c’est-à-dire en fonction du comportement de l’humanité.
Quand celle-ci se comporte d’après les lois et le désir de D., alors la justice autorise à ce que la lumière infinie de D. s’épanche sur l’humanité, sinon non et tout cela de façon proportionnelle.
Spécialement par le travail du peuple d’Israël en Torah, mitsvot et prières, le flux de lumière divine s’épanche sur Israël et sur l’humanité.

Lorsque nous prions et disons les mots « Béni soit-Tu », nous employons le terme « berakha » ou « baroukh » qui signifient en hébreu « supplément ».
Nous demandons qu’il y ait un supplément de lumière qui s’épanche de la part de la divinité vers nous.

Une autre explication est que nous reconnaissons qu’Il est la source de tout supplément (et il est clair que cette reconnaissance rajoute donc un supplément de lumière, comme dans la première explication).

Ces deux explications ont été écrites par le Rachba, un des grands richonim du Moyen-âge.

Le Zohar donne une explication plus profonde que ramène le Nefech Ha’haïm, portail 2, chap. 2, que lorsque nous disons le mot « baroukh » nous amenons un flux de lumière de l’infini dans le nom de D. (qui après, bien sûr, nous le rétrocède car nous sommes les auteurs de ce supplément de lumière).

Au revoir,
Rav Ron Chaya

Agav…

Référence Leava : 4707
Date de création : 2009-01-04 16:01:37