Kvod HaRav bonsoir,
le Zohar stipule comme quoi les Malahim « rigolent » lorsqu’un homme, en priant, leve les yeux en direction du ciel, car Hashem est partout.
Or, David HaMeleh, dans les Tehilim parle de cette notion de lever les yeux au Ciel : (Tehilim 121) « ESSA ENAÏ EL EARIM » je leverais mes yeux veres les montagnes.
Je ne comprends donc pas ce Zohar, qui, a prime abord, vient a l’encontre du Tehilim.
De plus, la phrase « lever les yeux au Ciel » serait venue ex nihilo, a partir de rien … ?
Toda, Erev Tov et Shabbat Shalom, et Hodesh Tov.
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Ethan,
D’abord, le Téhilim ne parle pas de lever les yeux vers le ciel, mais bien vers les montagnes.
Ensuite, si vraiment le sens de « vers les montagnes » correspond à la notion de ciel, il n’y a pas de contradiction, car il est clair que lorsque David hamélekh dit qu’il lève les yeux vers « le ciel », il parle de son regard spirituel, comme quoi tout son être (et bien sûr nous parlons de l’être métaphysique, et pas du corps) attend l’aide du ciel et est dans l’expectative de l’aide qu’il en attend.
Je n’ai pas très compris ta question parlant de ex-nihilo peut-être tu veux parler de la suite du verset « méayin yavo ézri ». « Ayin » signifie « rien » en hébreu, et le texte dit :
« de ce rien viendra mon aide ».
Sache que ayin fait référence à un degré dans les mondes divins, un degré tellement haut qu’on l’appelle ayin, rien, dans la mesure où nous ne pouvons absolument pas l’appréhender.
Au revoir,
Rav Ron Chaya.
« de ce rien viendra mon aide ».
Rav Ron Chaya.
Référence : 16918
Date question sur Leava : 2012-02-22 23:02:21