bonjour Rav,
J’aimerais savoir si j’ai le droit de me mettre d’accord avec une personne qui etudie toute la journee en lui proposant de lui donner 20% de mon salaire en echange de 20% du merite de son etude ?
Est-ce autorisé, deconseillé, ou recommandé ?
Quelles sont les demarches pour agir ainsi ? Et est-ce compris dans le maasser, c’est a dire, je lui donne 10% de mon salaire + 10% pour arriver a 20%, ou dois-je lui donner 20% et 10% a une oeuvre tierce ?
J’espere avoir ete clair dans ma question.
Merci d’avance pour votre reponse !
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Elie,
Tout d’abord, consulte une partie de ta réponse dans le lien suivant.
Il est extrêmement recommandé et conseillé d’agir comme tu veux le faire, la démarche est simple :
Tu fais avec lui un contrat oral ou écrit.
Tu peux lui donner la moitié des 20% du maasser.
Néanmoins, d’après certains avis, on ne pourra donner l’argent du maasser à cette fin que si le contrat stipule que bien que celui qui donne l’argent reçoive 20% du mérite de l’étude de celui qui étudie, ce dernier ne perd rien du mérite de son étude.
Rabbi ‘Haïm Ben-Attar, l’auteur du Ora’h ‘Haïm, écrit que dans ce type de contrat, l’étudiant ne perd rien du mérite de son étude, cela ressemble à une bougie qui en allume une autre, elle ne perd rien de sa lumière.
Néanmoins, si on stipule que l’étudiant perdra 20% de mérite de son étude qui passera à celui qui lui donne une partie de son salaire, ce dernier ne pourra pas payer l’étudiant avec l’argent du maasser car ce n’est plus un don mais une « affaire ».
J’espère que j’ai été clair, si ce n’est pas le cas, n’hésite pas à me réécrire.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Tu fais avec lui un contrat oral ou écrit.
Tu peux lui donner la moitié des 20% du maasser.
Néanmoins, d’après certains avis, on ne pourra donner l’argent du maasser à cette fin que si le contrat stipule que bien que celui qui donne l’argent reçoive 20% du mérite de l’étude de celui qui étudie, ce dernier ne perd rien du mérite de son étude.
Rabbi ‘Haïm Ben-Attar, l’auteur du Ora’h ‘Haïm, écrit que dans ce type de contrat, l’étudiant ne perd rien du mérite de son étude, cela ressemble à une bougie qui en allume une autre, elle ne perd rien de sa lumière.
Néanmoins, si on stipule que l’étudiant perdra 20% de mérite de son étude qui passera à celui qui lui donne une partie de son salaire, ce dernier ne pourra pas payer l’étudiant avec l’argent du maasser car ce n’est plus un don mais une « affaire ».
Rav Ron Chaya
Référence : 15653
Date question sur Leava : 2011-12-05 08:12:00