Chalom Rav Chaya,
- Dans vos cours notamment de pensée juive, vous évoquez le tiqoun et le très grand mérite acquis grâce aux souffrances, mais les souffrances « volontaires » mais plus ou moins nécessaires comme le sport intense ou pas ou bien le fait de travailler plus dur pour se satisfaire sont ou non considérés comme des souffrances au même titre que celles non-intentionnelles ?
- Je tente de faire adopter à l’un des mes proches assez religieux (Chomer Chabbat, il met les tefillins…) une attitude plus droite vis-a-vis de la loi, mais souvent lorsque j’essaie de le corriger (même pour des toutes petites choses), il devient plus ou moins agressif et me demande de le laisser avec son niveau de pratique, même lorsque je lui explique il se trouve une explication comme le fait que des loi sont archaïques…
Dois-je continuer à lui indiquer la bonne marche à suivre ?
Merci beaucoup pour ce site et votre travail!
Chalom !
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Mendel,
Voici les réponses à tes questions :
- Je ne pense pas qu’une souffrance intentionnelle qui nous apporte une certaine satisfaction peut être considérée comme une souffrance réparatrice des péchés.
Il est vrai qu’on peut s’infliger certaines flagellations qui ont des facultés expiatoires telles que le jeûne, mais il est clair que notre être animal n’en profite pas.
Par contre, la souffrance dont tu parles fait somme toute profiter notre être animal, et, dans cette mesure, je ne pense pas que cette souffrance possède une faculté d’expier les péchés.
- Plus tu lui parleras, plus tu vas l’embêter et plus il te haïra.
Je ne pense pas qu’ainsi il se rapprochera de la Torah.
Le bon moyen est de lui faire visionner des cours « accroches » et de lui faire lire des choses qui peuvent peu à peu le motiver.
C’est par l’information qu’il avancera et pas autrement.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Il est vrai qu’on peut s’infliger certaines flagellations qui ont des facultés expiatoires telles que le jeûne, mais il est clair que notre être animal n’en profite pas.
Par contre, la souffrance dont tu parles fait somme toute profiter notre être animal, et, dans cette mesure, je ne pense pas que cette souffrance possède une faculté d’expier les péchés.
Je ne pense pas qu’ainsi il se rapprochera de la Torah.
Le bon moyen est de lui faire visionner des cours « accroches » et de lui faire lire des choses qui peuvent peu à peu le motiver.
C’est par l’information qu’il avancera et pas autrement.
Rav Ron Chaya
Référence : 14353
Date question sur Leava : 2011-08-26 17:08:42
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