Bonjour, Il y a un commandement d’aimer son prochain comme soi-même. Donc logiquement il faut essayer de ne pas faire de mal (souffrir) son prochain. Mais il existe également des cas ou on peut infliger une souffrance, par exemple dans le cas d’une réprimande ou au final, l’avantage d’avoir fait souffrir un peu est plus grand que la souffrance, comme Hachem fait avec nous je crois. michlei 13:24 Il existe des cas ou l’on croit souffrir à cause de quelqu’un mais avec un peu de lucidité et beaucoup d’étude de Torah, on se rend compte que le problème vient de nous. (exemple la jalousie: je crois que l’autre me fait souffrir mais en fait c’est moi qui est mauvais, l’autre ne me fait finalement aucun mal) Existe-til des autres cas comme ceux éxposé ici ? Comment avoir assez de lucidité pour savoir si les souffrance viennent de moi ou des autres ? Merci
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom David,
Il y a aussi le cas d’une personne qui nous fait souffrir et qui a tort de le faire. Cependant, en fin de compte, elle est quand même un envoyé d’Hachem. Il est clair qu’elle devra rendre des comptes à Hachem car elle n’a pas le droit de nous faire souffrir mais je n’ai pas à lui en vouloir car en ce qui me concerne, elle est un envoyé d’Hachem. Pourquoi Hachem m’envoie-t-il cette souffrance ? D’habitude, Il veut que je corrige un certain trait de caractère. Si je n’arrive pas à savoir quel est ce trait de caractère, il se peut qu’Hachem veuille tout simplement que je travaille ma émouna, que j’aie confiance en Lui et que je me rende compte que tout ce qui m’arrive est pour le bien. Le meilleur moyen d’acquérir la lucidité pour savoir si les souffrances que je ressens proviennent de moi-même ou des autres est d’étudier du moussar.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Rav Ron Chaya
Référence : 13063
Date question sur Leava : 2011-05-05 17:05:30