rav
je suis un homme et j ai vécu autour de beaucoup de sœur et elles m’ont toujours fait remarquer que la femme avait des droits inferieures à l’homme dans la Torah .
Comme par exemple
1/ dans Béréchit il y a écrit dans le passouk 16 : והוא ימשל בף et il te dominera.
2/ il y a aussi dans les règles du mariage que quand la femme meurt touts ses bien vont directement au mari et que quand le mari meurt ses bien ne vont pas chez la femme mais chez ses enfants , ce n est pas équivalent .
Il y a aussi une autre question mais je connais la réponse mais elle n est pas satisfaisante :
Dans les règles du témoignages la femme n a pas le droit de témoigner et la réponse est qu elle agirait selon son cœur et non selon sa raison .
Mais pour moi cette réponse n est pas évidente car tout varie selon le caractère ; il y a des femmes qui seraient prêtes à témoigner contre leur frère ou leur père et des hommes qui par sentiments ne vont pas témoigner contre leurs frères leur père.
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
L’homme et la femme sont surtout très différents.
L’existence d’une identité masculine et d’une identité féminine se trouve à la base même de la création de ce monde.
Je te recommande de voir le cours « Masculin-féminin » qui t’éclairera mieux sur le problème et qui te permettra de trouver les réponses à tes questions.
Je te répondrai ici très brièvement :
La femme, étant réceptrice et non émettrice, dépend de l’agent émetteur, soit l’homme.
Or, celui qui dépend de l’autre est quelque part dominé par cet autre, dans cette mesure il est évident qu’on ne parle pas d’une domination tyrannique ou quoi que ce soit de ce type.
Au contraire, la Torah prône un respect absolu de la femme.
On parle plutôt d’une situation d’attente dans laquelle est la femme, or, celui qui est attendu « domine » dans un certain sens celui qui l’attend.
Il est vrai que ce n’est pas la femme qui hérite de son mari mais les enfants du mari, néanmoins la femme peut prendre dans l’héritage toute la somme de sa kétouba qui peut parfois être supérieure à la somme de l’héritage.
Il n’y a donc pas ici de profit injuste de la femme, au contraire, dans la mesure où dès qu’elle se marie elle sait déjà quelle somme d’argent lui revient dans l’héritage, elle a par cela une grande assurance ce qui est en soi une chose de valeur.
Il est faux de dire qu’une femme ne peut pas témoigner, tout dépend du cas et il y a beaucoup de cas dans la halakha ou une femme peut témoigner.
Dans les cas où elle ne peut pas témoigner, il est clair qu’il y a certainement des femmes qui peuvent mieux témoigner que certains hommes.
Néanmoins, ‘Hazal ont statué d’après la majorité.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Je te recommande de voir le cours « Masculin-féminin » qui t’éclairera mieux sur le problème et qui te permettra de trouver les réponses à tes questions.
La femme, étant réceptrice et non émettrice, dépend de l’agent émetteur, soit l’homme.
Or, celui qui dépend de l’autre est quelque part dominé par cet autre, dans cette mesure il est évident qu’on ne parle pas d’une domination tyrannique ou quoi que ce soit de ce type.
Au contraire, la Torah prône un respect absolu de la femme.
Il n’y a donc pas ici de profit injuste de la femme, au contraire, dans la mesure où dès qu’elle se marie elle sait déjà quelle somme d’argent lui revient dans l’héritage, elle a par cela une grande assurance ce qui est en soi une chose de valeur.
Dans les cas où elle ne peut pas témoigner, il est clair qu’il y a certainement des femmes qui peuvent mieux témoigner que certains hommes.
Néanmoins, ‘Hazal ont statué d’après la majorité.
Rav Ron Chaya
Référence : 11616
Date question sur Leava : 2011-01-09 10:01:08