Mon père n’est pas juif, ai-je le droit de dire kadich s’il décède ? Ai-je le droit de le dire pour ma grand-mère juive si personne d’autre ne peut le faire ?

Chalom Rav Chaya,

  1. Ma mère est juive mais mon père ne l’est pas.
    Je ne vis pas avec mon père et n’entretient aucune relation avec lui mais ais-je le droit de faire shiva ou dire kadish s’il décède ?
  2. De plus ai-je le droit de faire shiva ou dire kaddish pour une grand-mère juive car je sais qu’aucune personne de la famille (car uniquement composé de femmes) ne pourra le dire ?
  3. Quels Téhilim ou prières dois-je dire sur la tombe d’un Tsadik lors d’un jour quelconque ou lors de son ya’hrzeit ?

Je vous remercie d’avance et remercie pour tout l’enrichissement en torah que vos cours m’ont apporté.
Kol Touv

 

Réponse du Rav Ron Chaya :

Chalom,

  1. Tu as le droit de dire kaddich s’il décède.
  2. Il n’y a pas lieu de faire chiva à son décès.
    Néanmoins, si tu tiens à le faire, tu pourras le faire bien que cela n’ait aucune incidence ni sur lui ni sur toi.

    Mais attention de ne pas manquer à aucune des mitsvot que tu dois faire normalement telles que mettre les téphilines.
    Et bien sûr, tu ne pourras pas faire la brakha « Baroukh ata Hachem dayan haemet ».

    Si cela ne dérange pas ta mère que tu dises le kaddich alors qu’elle est encore vivante, tu peux dire le kaddich pour cette grand-mère juive.

  3. De toute façon, quand on va sur la tombe d’un tsaddik, il est bien de dire d’abord « ‘hatati aviti pachati » en pensant faire techouva,
  • Ensuite donner une pièce en tsedaka en disant « que la pièce aille voir l’âme du tsaddik » pour dire qu’on vient sur sa tombe.
  • C’est bien de mettre une pierre sur la tombe, qu’on enlèvera quand on quittera la tombe.
  • On mettra la main gauche sur la tombe et on dira que tout ce que nous étudions est pour l’élévation de l’âme ou pour l’honneur du tsaddik qui est enterré dans cette tombe.
  • Il est bien de dire « Ana Bekhoa’h » une ou sept fois,
  • Il est bien de dire le mizmor Téhilim 29, une ou sept fois.
  • Il est bien de dire ces textes en faisant sept fois le tour de la tombe,
    cela enlève les sept forces négatives qui entourent la tombe et empêchent les prières de monter.
  • Il est bien aussi de lire des paroles que le Tsaddik a dites ou écrites durant sa vie.
  • Et ensuite, on lira n’importe quel hilim.
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Au revoir,
Rav Ron Chaya

Agav 

 

Référence : 10876
Date question sur Leava : 2010-10-31 00:10:33