Bonjour Rav,
J’aimerai savoir pourquoi certaines personnes lisent les ketorets dans un parchemin ainsi que le tehilim d’avant Barourh Chéamar en forme de Ménora ?
Est ce une halaha, minag, d’où vient cette pratique et pourquoi ?
Merci d’avance
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Shlomo,
Le Choul’han Aroukh, chapitre 1 alinéa 9, mentionne la coutume de lire la kétoret avant la prière.
La source de cela provient du Zohar haKadoch qui dit que la kétoret a la capacité d’éloigner les forces du mal qui empêchent la prière de monter ; c’est pour cela qu’on lira la kétoret avant et après Cha’harit, d’abord pour éloigner les forces du mal qui veulent empêcher notre prière de monter et après la prière pour qu’elles ne s’accrochent pas à la prière en l’empêchant ainsi de monter.
Dans les écrits de Kabala de Rabbenou haAri, on parle beaucoup de l’importance de lire la kétoret, il y est mentionné que cela amène la bénédiction, la réussite, une bonne parnassa, de faire téchouva, que cela sauve de tous méfaits et de toute mauvaise pensée, de l’enfer et que toute la même journée la personne qui l’a lue ne sera pas touchée, qu’elle a part à ce monde-ci et au monde à venir.
Il va de soi que cela n’est valable que si on lit la kétoret lentement, avec intention et attention.
Rabbi Chimon Bar Yo’haï écrit dans le Zohar que si les personnes savaient l’importance de la kétoret devant D.ieu, elles prendraient chacun des mots de la kétoret et les mettraient sur la tête comme une couronne d’or.
Il est écrit dans les livres qu’il y a un avantage énorme à lire la kétoret écrite sur un parchemin ; ainsi écrit le livre Séder haYom en disant qu’ainsi on annule le mal, le yétser hara ; ainsi mentionne aussi le Kaf ha’Haïm, chapitre 132 alinéa 23 au nom du Rav ‘Hida, du Rav ‘Haïm Paladji, etc.
Donc ce n’est pas une halakha, c’est un minhag.
A propos du chapitre de Téhilim « Lamnatséa’h » en forme de ménora, la source provient aussi des grands décisionnaires kabbalistes tels que le Rav ‘Hida (dans Tsiporen Chamir, chapitre 2 alinéa 18), Séfer haRokéa’h, qui était un Richone, en parle déjà…
Le Rav ‘Hida dit que celui qui le lit ainsi a un grand mérite, il mentionne dans son livre « Midbar kédémote » au nom des Kadmonim que D.ieu a montré au roi David le Mizmor Lamnatséa’h écrit en forme de ménora sur plaque d’or et que David portait cette plaque d’or fixée sur son bouclier lorsqu’il partait en guerre, et ses ennemis tombaient devant lui.
Le Maharit Elgazi écrit dans Chalmé ‘Haguiga que lorsqu’on lit ce Mizmor en forme de ménora, on ne sera pas atteint en mal durant toutes la journée.
D’autres livres écrivent que cela a la faculté de purifier la pensée ;
le Ben Ich ‘Haï, paracha Vayigach (alinéa 4), écrit que si on ne le possède pas écrit sur un parchemin, qu’on le dise en l’imaginant en forme de ménora ;
Il écrit aussi (alinéa 3) que si on en possède une, on ne la regarde pas à plat horizontalement, mais levée droite devant ses yeux verticalement, comme la ménora qu’il y avait dans le hékhal, qui se tenait debout.
Donc de nouveau, il ne s’agit pas d’une obligation, mais d’une chose extrêmement souhaitée.
Au revoir,
Rav Ron Chaya.
La source de cela provient du Zohar haKadoch qui dit que la kétoret a la capacité d’éloigner les forces du mal qui empêchent la prière de monter ; c’est pour cela qu’on lira la kétoret avant et après Cha’harit, d’abord pour éloigner les forces du mal qui veulent empêcher notre prière de monter et après la prière pour qu’elles ne s’accrochent pas à la prière en l’empêchant ainsi de monter.
Il va de soi que cela n’est valable que si on lit la kétoret lentement, avec intention et attention.
Donc ce n’est pas une halakha, c’est un minhag.
Il écrit aussi (alinéa 3) que si on en possède une, on ne la regarde pas à plat horizontalement, mais levée droite devant ses yeux verticalement, comme la ménora qu’il y avait dans le hékhal, qui se tenait debout.
Rav Ron Chaya.
Référence : 9096
Date question sur Leava : 2010-04-22 16:04:40