Cher Rav,
Voilà quelques questions :
(Merci d’avance de votre temps et votre patience)
- Après confirmation de la Boulangerie, les ‘Halots sont fabriqués avec un dose importante de Sucre…
Donc la semaine on peut faire Mézonot dessus ? - Faut-il changer ses Téfillins le jour de son mariage ?
- Enlever la sauce d’un plat Chabbat soir ça pourrait être permis ou nous rentrons dans l’interdiction de trier ?
Le but étant par la suite de remettre le plat au final sans sauce le lendemain sur la plaque. - Est-il possible de faire les berakhots du matin + téfila avant Olat Hacharar si nous devons nous rendre tôt au travail…
Est il préférable alors d’attendre sinon, surtout pour les téfillins et de les mettre à Min’ha avec Minyan. - Je souhaiterai connaitre votre approche :
Est-il préférable de faire faire téchouva au juifs en quantité (idée exposés par de très très nombreux rabbins à Paris), ou justement de renforcer déjà les juifs pratiquants en France afin qu’il se renforce encore plus et qu’il soit moins perdus et donc plus posés dans leurs judaïsme et pas tangent dans l’application de la religion.
En vous souhaitant de très bonnes fêtes de ‘Hanouka à vous et votre famille.
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
Voici les réponses à tes questions :
- Que ce soit Chabbat, Yom Tov, ou jour de ‘hol, si lorsqu’on met ce pain sur la langue on sent un goût sucré, on fait mezonot.
Si on ne sens pas de gout sucré, on fait hamotsi.
- On ne doit pas changé ses tefillins le jour de son mariage.
Dès la bar mitsva, il faut avoir des tefillins cachères.
- Si on enlève toute la sauce, on transgresse l’interdit de borère.
Si on en enlève un peu et qu’il en reste, on ne transgresse pas cet interdit.
Attention, dans tous les cas, si on veut remettre le plat sur la plaque le lendemain, à part le Rav Ovadia Yossef Zatsal, la grande majorité des rabbanim considèrent que c’est interdit de la Torah, même s’il n’y a qu’une goutte de sauce.
- On peut faire les berakhot du matin avant alot hacha’har mais pas la tefila.
Il sera donc préférable de mettre les tefillins à min’ha avec minyan.
Par contre, on préfèrera faire cha’harit même assis dans le train ou autre moyen de transport, plutôt que faire deux amidot à min’ha (une pour min’ha et une pour cha’harit).
- Cette question est théorique, personne ne peut y répondre car il s’agit d’une question de vie ou de mort (spirituelle). Techniquement, chacun agira dans le sens pour lequel il est le plus doué.
Certains sont plus doués pour parler aux gens non religieux, d’autres sont plus doués pour parler aux religieux.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Si on ne sens pas de gout sucré, on fait hamotsi.
Dès la bar mitsva, il faut avoir des tefillins cachères.
Si on en enlève un peu et qu’il en reste, on ne transgresse pas cet interdit.
Attention, dans tous les cas, si on veut remettre le plat sur la plaque le lendemain, à part le Rav Ovadia Yossef Zatsal, la grande majorité des rabbanim considèrent que c’est interdit de la Torah, même s’il n’y a qu’une goutte de sauce.
Il sera donc préférable de mettre les tefillins à min’ha avec minyan.
Par contre, on préfèrera faire cha’harit même assis dans le train ou autre moyen de transport, plutôt que faire deux amidot à min’ha (une pour min’ha et une pour cha’harit).
Certains sont plus doués pour parler aux gens non religieux, d’autres sont plus doués pour parler aux religieux.
Rav Ron Chaya
Référence : 7583
Date question sur Leava : 2009-12-06 21:12:46