Est-ce vrai qu’il ne vaut mieux pas nommer une personne décédée avant soixante dix ans de peur qu’elle ne vienne compléter sa vie chez l’enfant?

Réponse du Rav Ron Chaya :

Chalom Joseph,

Je confirme qu’il n’est pas bon de donner à un nouveau-né le nom d’une personne qui est décédée jeune. Jusqu’à quel âge considère-t-on qu’elle est morte jeune? Je ne sais pas. En tout cas, moins de soixante ans est considéré comme jeune. Mais il se peut qu’il soit bien d’attendre jusqu’à soixante-dix ans. Si on donne deux noms dont l’un des deux est celui de la personne décédée jeune, et qu’on appellera le nouveau-né par ces deux noms durant toute sa vie, alors cela est permis car les deux noms ne forment qu’un seul nouveau nom. Par exemple, si l’ancêtre décédé jeune s’appelait David et qu’on appelle maintenant l’enfant David Yossef en faisant attention de l’appeler ainsi toute sa vie, alors son nom n’est plus David ni Yossef, mais David Yossef, c’est un nouveau nom, qui n’a pas de rapport avec le nom de la personne décédée.
Rav Ben Tsion Abba Chaoul reconnaissait qu’il y avait certains noms qui étaient durs à porter. Pour les hommes c’est les noms Its’hak et Chmouel. Pour les femmes, ce sont les noms suivants: Ra’hel, Rou’hama, Né’hama, Sim’ha, Brakha, Elishéva, Batshéva, Mazal, Mazal-Tov. Attention : Pas de panique, beaucoup de gens portent ces noms et pourtant ont une vie tout à fait souhaitable et facile. Néanmoins, un grand homme a dit une chose, donc a priori si on peut éviter, ça sera toujours mieux.

Au revoir,
Rav Ron Chaya

Référence : 6298
Date question sur Leava : 2009-06-27 23:06:56