Bonjour, Ma femme et moi avons perdu notre enfant (mort in utero juste 1 mois avant l’accouchement). Existe il une explication à ce phénomène? Certains dans mon entourage disent que ce phénomène s’est déjà produit dans les générations antérieures, dans le cas négatif quelle explication peut on apporter? Merci de votre réponse
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
Que D. vous envoie la consolation.
Comme c’est le cas pour toutes les souffrances qui peuvent nous toucher, nous ne connaissons pas les raisons précises qui en sont la cause, il y a des cadres généraux de raisons, mais le plus sage est d’accepter avec émouna et sérénité le décret de D., savoir que tout ce qu’Il fait est pour le bien, même si on ne comprend pas le pourquoi ou le comment.
Je me souviens d’un cas similaire: un homme est allé voir pour la même raison le Steipler, un des plus grands sages du peuple d’Israël qui avait roua’h hakodech et qui est décédé il y a une vingtaine d’années, père de Rav ‘Haïm Kaniewsky de Bné brak, un des grands de la génération actuelle. Le Steipler a répondu que baroukh Hachem il n’était pas né car sinon les parents auraient beaucoup souffert et il était bien préférable qu’il ne soit pas né.
Nous ne connaissons pas les raisons, mais cela n’a aucune importance, car même si on savait, cela ne diminuerait pas la souffrance. Nous devons nous renforcer en émouna et faire téchouva. Ce n’est pas un phénomène nouveau, de tous temps des femmes ont perdu leur embryon, à un tel point que lorsque le Cohen Gadol rentrait une fois par an dans le saint des saints à Yom Kippour, en sortant il disait une très courte prière, dans laquelle il rappelait la pluie, la parnassa et… que les femmes ne perdent pas leur embryon. Donc si le Cohen Gadol a choisi ce domaine, il est clair qu’il s’agissait hélas d’une chose commune.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Comme c’est le cas pour toutes les souffrances qui peuvent nous toucher, nous ne connaissons pas les raisons précises qui en sont la cause, il y a des cadres généraux de raisons, mais le plus sage est d’accepter avec émouna et sérénité le décret de D., savoir que tout ce qu’Il fait est pour le bien, même si on ne comprend pas le pourquoi ou le comment.
Je me souviens d’un cas similaire: un homme est allé voir pour la même raison le Steipler, un des plus grands sages du peuple d’Israël qui avait roua’h hakodech et qui est décédé il y a une vingtaine d’années, père de Rav ‘Haïm Kaniewsky de Bné brak, un des grands de la génération actuelle. Le Steipler a répondu que baroukh Hachem il n’était pas né car sinon les parents auraient beaucoup souffert et il était bien préférable qu’il ne soit pas né.
Nous ne connaissons pas les raisons, mais cela n’a aucune importance, car même si on savait, cela ne diminuerait pas la souffrance. Nous devons nous renforcer en émouna et faire téchouva. Ce n’est pas un phénomène nouveau, de tous temps des femmes ont perdu leur embryon, à un tel point que lorsque le Cohen Gadol rentrait une fois par an dans le saint des saints à Yom Kippour, en sortant il disait une très courte prière, dans laquelle il rappelait la pluie, la parnassa et… que les femmes ne perdent pas leur embryon. Donc si le Cohen Gadol a choisi ce domaine, il est clair qu’il s’agissait hélas d’une chose commune.
Rav Ron Chaya
Référence : 6285
Date question sur Leava : 2009-06-25 13:06:25