Bonjour,
La loi de la dîme est elle encore en vigueur ?
Merci d’avance
Réponse du Rav Ron Chaya :
Bonjour Marc,
La loi de la dîme est encore en vigueur. Elle concerne les produits de la terre, exclusivement en terre d’Israël.
Il y a 4 sortes de dîmes :
- La première qui est appelée « maasser richone » (première dîme),
- on donne 10 % de la récolte à un Levy.
- Ensuite, le Levy rétrocédera 10 % de ces 10% (donc 1% du total) au Cohen,
- on appelle cette dîme « maasser min hamaasser » (dîme de la dîme)
ou « teroumat maasser » (prélèvement de la dîme).
- En ce qui concerne la troisième dîme :
- Les années 1, 2, 4 et 5 du cycle de 7 ans de jachère,
- on prélève 10% du reste de la récolte, soit 9 % du total.
- Cette dîme est appelée « maasser chéni » (deuxième dîme).
- Elle doit être impérativement mangée en sainteté dans l’enceinte de Jérusalem,
- mais étant donné qu’aujourd’hui nous ne sommes pas en état de pureté, nous ne pouvons pas la manger en sainteté,
- et nous faisons passer leur sainteté dans la valeur d’une perouta (une pièce de monnaie).
- Les années 4 et 7 du cycle, la veille de Pessa’h, nous jetons ces pièces à la mer.
- La quatrième dîme n’a lieu que la 3e et la 6e année du cycle.
- Il s’agit du « maasser ani » :
- on donne 10 % du reste de la récolte, soit 9 % du total, aux pauvres.
A l’époque, ces obligations étaient de la Torah, aujourd’hui elle sont dérabanan.
- D’après certains avis :
- On doit aussi donner 10 % de ses revenus.
Pour plus de détails, regardez le cours : » Le masser (prélèvement) « .
Au revoir,
Rav Ron Chaya
- on donne 10 % de la récolte à un Levy.
- on appelle cette dîme « maasser min hamaasser » (dîme de la dîme)
ou « teroumat maasser » (prélèvement de la dîme).
- Les années 1, 2, 4 et 5 du cycle de 7 ans de jachère,
- on prélève 10% du reste de la récolte, soit 9 % du total.
- Cette dîme est appelée « maasser chéni » (deuxième dîme).
- Elle doit être impérativement mangée en sainteté dans l’enceinte de Jérusalem,
- mais étant donné qu’aujourd’hui nous ne sommes pas en état de pureté, nous ne pouvons pas la manger en sainteté,
- et nous faisons passer leur sainteté dans la valeur d’une perouta (une pièce de monnaie).
- mais étant donné qu’aujourd’hui nous ne sommes pas en état de pureté, nous ne pouvons pas la manger en sainteté,
- Elle doit être impérativement mangée en sainteté dans l’enceinte de Jérusalem,
- Les années 4 et 7 du cycle, la veille de Pessa’h, nous jetons ces pièces à la mer.
- Il s’agit du « maasser ani » :
- on donne 10 % du reste de la récolte, soit 9 % du total, aux pauvres.
- On doit aussi donner 10 % de ses revenus.
Rav Ron Chaya
Référence : 4102
Date question sur Leava : 2008-11-01 06:11:12