Chalom Rav,
Cela fait plusieurs moi que je suis avec quelqu’un et nous avons des projets de fiançailles en Aout b »h, puis bien évidement le mariage qui suivra avec l’aide de D. Je voudrais savoir si le doute est quelque chose de normal a ce stade. Si le doute peut être justifier par une certaine « peur » du mariage car c’est quand même une grande étape de la vie.
J’ai l’impression que je doute et que lui non.
Ces périodes de doutes sont courtes mais elles existent quand même.
Est-ce que la plupart des jeunes filles doutent elles aussi avant de se marier ?
Nous avons, cependant, les mêmes motivations et le même but fondamentale: bâtir notre petit sanctuaire.
En toute honnêteté je vous dis que le physique compte à mes yeux, et il me plait mais des fois moins, peut-être que me doute vient de la. Je ne sais pas.
Merci de votre aide et votre soutien, kol ha kavod.
Kol touv ve Shavua tov.
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chère Mademoiselle,
Il est absolument impossible de se marier sans avoir de doutes.
‘Hazal l’ont déjà dit :
« kaché zivougam kekryat yam souf« ,
« l’union entre un homme et une femme (on parle du mariage) est dure comme la traversée de la mer rouge. »
Lorsque les bné Israël sont arrivés en face de la mer, ils ont vu des vagues énormes et n’osaient pas avancer.
- Derrière eux l’armée égyptienne arrivait.
- Que faire ?
- Avancer ?
- Reculer ?
- C’est cela le zivoug, c’est fait d’hésitations.
- Que faire ?
- Quelqu’un de conscient sait très bien que se marier est une décision grave, et sachant qu’il ne connaît que 5% des tenants et des aboutissants de cette décision, c’est normal qu’il ait peur.
- On doit lutter contre le flot imaginatif qui nous envahit, regarder de façon rationnelle s’il s’agit d’un bon parti, si oui on y va et on compte sur le bon D.
Béhatsla’ha, et mazal tov.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Référence : 391
Date question sur Leava : 2006-05-29 08:05:50
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