Je comprends très bien l’interdit de regarder une femme en ayant des pensées vulgaires, mais en quoi jouir de sa beauté sans avoir de pensée malsaine est interdit ?

Chalom,

Et néanmoins cela est interdit car en fin de compte, on jouit de la beauté d’une femme.

• La Guémara, traité Avoda Zara page 20, raconte que raban Chimon ben Gamliel a vu une non-juive près du Temple qui était d’une grande beauté, en la voyant il s’est exclamé :
  • « Combien sont belles tes œuvres ô D. ! ».
• La Guémara s’étonne :
  • Comment a-t-il pu regarder une belle femme alors que la halakha l’interdit (il va de soi qu’il ne la pas regarder de façon vulgaire) ?
• Elle répond qu’il l’a rencontrée à un coin de rue, c’est-à-dire qu’elle lui est apparue subitement sans qu’il ait pu faire autrement que de la voir.
  • Il a bien sûr immédiatement détourné son regard, mais néanmoins, durant le très court laps de temps où il l’a vue, il a pu voir qu’elle était belle et s’est exclamé ainsi.

Au revoir,
Rav Ron Chaya