Rav Ron Chaya,

Quand on met quelqu’un dans une position ou il ne refusera pas c’est à dire "lui forcer la main", je crois que c’est un cas de gezel derabanane.

Pouvez vous me préciser cette notion.

Chabat Chalom.

 

Réponse du Rav Ron Chaya : 

Chalom Olivier ‘Haïm,

Cela s’appelle « néhéna mi-séouda ché-éna méssapékèt léba’aléa », une personne qui profite d’un repas qui n’est pas suffisant pour son propriétaire.

C’est-à-dire qu’une personne qui mange son repas me voit et se sent obligée de m’offrir une partie de son repas alors que ce repas ne lui suffit pas, il s’agit ici d’un guézel dérabannan.

Maïmonide, dans le chapitre trois des halakhot relatives à la téchouva, écrit qu’il s’agit d’une des actions à propos desquelles il y a une présomption qu’on ne fera pas téchouva car on se dit intérieurement : « après tout je n’ai rien fait, c’est lui qui m’a proposé par lui-même ».
Néanmoins, il s’agit ici d’un guézel dérabannan.

Il est évident que ce principe est applicable à toute autre situation semblable.

Au revoir,
Rav Ron Chaya

 

Référence Leava : 27376
Date de création : 2013-12-10 16:12:34