Chalom,
Est-ce que si une personne ne se soumet pas et rejette l’autorité de ses parents cela est-il considéré comme si elle rejetait celle d’H… has vechalom ?
Le contraire est-il vrai, c’est à dire si la personne rejette l’autorité d’H…, elle rejette celle de ses parents?Has vechalom.
On est d’accord que l’on peut respecter ses parents sans les obéir et on peut les obéir sans les respecter?
Merci de votre patience…
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
L’obligation de respecter ses parents est le cinquième des dix commandements.
C’est un des commandements les plus graves de la Torah et il est clair que si quelqu’un ne le respecte pas, il ne respecte pas non plus la volonté divine.
Vous me demandez, si quelqu’un rejette l’autorité d’Hachem, est-ce qu’il rejette automatiquement en cela celle de ses parents.
Ce n’est pas forcé.
On peut voir des gens qui ne sont pas pratiquants, donc qui rejettent l’autorité d’Hachem, mais qui néanmoins honorent et respectent leurs parents.
Il est vrai que je ne pense pas qu’il y ait des gens non-pratiquants qui puissent honorer et respecter leurs parents au point que celui qu’ordonne la Torah qui met la barre très très haut.
D’après la Torah, nous devons obéir à nos parents en tout ce qui concerne leurs propres besoins, s’ils nous demandent de les nourrir, de les sortir, de les habiller, etc.
Il y a une divergence d’opinions entre les décisionnaires si on doit aussi leur obéir dans le domaine qui ne les concerne pas, par exemple s’ils nous disent de nous habiller ainsi et pas ainsi, de faire tel ou tel métier et pas un autre, d’habiter ici et pas là-bas.
Dans tous les cas où, si on suit leur volonté, cela engendrera une perte financière ou des problèmes de chalom bayit, étant donné que leur demande ne concerne pas leurs propres besoins, on pourra ne pas leur obéir.
Mais si le fait de leur obéir n’implique aucune perte financière ni aucun problème de chalom bayit, d’après certains décisionnaires on est obligé de les écouter (Rav Eliyachiv Zatsal), d’après d’autres il n’y a en cela qu’une mesure de piété (Rav Ovadia Yossef Chalita).
Au revoir.
Rav Ron Chaya
Chalom,
L’obligation de respecter ses parents est le cinquième des dix commandements.
C’est un des commandements les plus graves de la Torah et il est clair que si quelqu’un ne le respecte pas, il ne respecte pas non plus la volonté divine.
Vous me demandez, si quelqu’un rejette l’autorité d’Hachem, est-ce qu’il rejette automatiquement en cela celle de ses parents.
Ce n’est pas forcé.
On peut voir des gens qui ne sont pas pratiquants, donc qui rejettent l’autorité d’Hachem, mais qui néanmoins honorent et respectent leurs parents.
Il est vrai que je ne pense pas qu’il y ait des gens non-pratiquants qui puissent honorer et respecter leurs parents au point que celui qu’ordonne la Torah qui met la barre très très haut.
D’après la Torah, nous devons obéir à nos parents en tout ce qui concerne leurs propres besoins, s’ils nous demandent de les nourrir, de les sortir, de les habiller, etc.
Il y a une divergence d’opinions entre les décisionnaires si on doit aussi leur obéir dans le domaine qui ne les concerne pas, par exemple s’ils nous disent de nous habiller ainsi et pas ainsi, de faire tel ou tel métier et pas un autre, d’habiter ici et pas là-bas.
Dans tous les cas où, si on suit leur volonté, cela engendrera une perte financière ou des problèmes de chalom bayit, étant donné que leur demande ne concerne pas leurs propres besoins, on pourra ne pas leur obéir.
Mais si le fait de leur obéir n’implique aucune perte financière ni aucun problème de chalom bayit, d’après certains décisionnaires on est obligé de les écouter (Rav Eliyachiv Zatsal), d’après d’autres il n’y a en cela qu’une mesure de piété (Rav Ovadia Yossef Chalita).
Au revoir.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 24158
Date de création : 2013-05-09 12:05:41
© Leava 2020