Chalom,

J’ ai une question sur la alya.

L’avis prédominant des rabbanim est de dire qu’un chef de famille ne peut prétendre partir que s’il dispose d’une "parnassa". Mais que recoupe l’expression "parnassa"?

Je m’explique :
Est ce un capital, peut on se contenter d’un capital important (plusieurs années de revenus par exemple pour certains), est ce une source de revenus d’origine "israelienne", de l’étranger éventuellement.
Si on dit, je peux me contenter de peu, d’un travail ingrat, alors qu’on avait une position confortable en houts laarets, est ce souhaitable, avec les risques inhérents à ce raisonnement sur le bien être familial au sens large (femme et enfants).

Merci de m’éclairer si possible de + précisément, afin de pouvoir réflechir avec des arguments corrects.

Merci infiniment Rav Chaya.

 

Réponse du Rav Ron Chaya : 

Chalom,

La réponse est très simple : Elle change chez chacun.

Il faut tout simplement que la personne puisse vivre de façon relativement épanoui en Israël sans succomber au problèmes de parnassa.

Comment y remédier ?
Chacun d’après son système de référence, pour l’un ça sera avec capital, pour l’autre avec un métier, pour un autre encore avec un métier même ingrat etc.
Ce qu’il faut tout simplement c’est qu’on ait une source de revenus car la vie en Israël est très dure et sans source de revenus, cela nous assure presque un retour rapide en France bredouilles.

Au revoir,
Rav Ron Chaya

 

Référence Leava : 18966
Date de création : 2012-06-26 17:06:47