Bonjour rav, Tout d’abord merci pour tous vos cours et vos réponses qui me font progresser de jour en jour. Ma question est la suivante nous avons acheté un pavillon il y a de cela un an. La seule synagogue qui est ouverte le samedi est fréquenté en majorité par des personnes mehaleley chabbat befaresia et ou on a minyan difficilement le shabbat mais nous habitons près d’une école juive et d’un mikve femmes. Nous avons pensé a déménager dans une ville ou y aurait plus de synagogues ou les gens respectent le chabbat et ou il n’yaurait pas de pb de minyan le shabbat. Mais avec notre budget on passerait d’une grande maison à un petit appartement alors que nous avons des enfants et que ca dérangerai énormément ma femme. En plus si on déménage dans un appartement on risque de se retrouver dans la même galère que beaucoup de gens ont a savoir les portes et les lumières electriques qui se déclenchent dans l’immeuble. Je précise qu’en semaine je prie dans une autre synagogue.Qu’en pensez-vous doit-on demenager dans ces conditions? merci

 

Réponse du Rav Ron Chaya :

Chalom,

A propos des portes et des lumières électriques qui s’enclenchent dans l’immeuble, on pourra installer chez un soi un système qui fait en sorte que pendant certains moments de la journée, lorsqu’on a besoin d’entrer ou de sortir de l’immeuble, ce système actionne les lumières électriques.
Ainsi, lorsqu’on y passe, les lumières sont déjà allumées nous évitant ainsi de transgresser un interdit.

Donc la vraie question est au niveau de votre femme :
Il est vrai qu’il est bien préférable que vous soyez proche d’une synagogue normale, ce qui est aussi très important pour vos enfants afin qu’ils ne s’habituent pas à l’exemple de la synagogue que vous avez aujourd’hui près de chez vous.

Mais il est vrai aussi qu’il ne faut pas que votre femme tombe dans la déprime. Donc le choix est délicat, je pense qu’il faut essayer d’expliquer cela à votre femme et qu’elle décide avec vous si elle est prête ou pas à faire cette concession.
Effectivement, si c’est trop dur pour elle, alors le risque est grand mais d’un autre côté, le risque de rester dans la situation actuelle est aussi conséquent, et il est important qu’elle le comprenne et qu’elle soit prête à faire les efforts dans ce sens.

Il s’agit d’un choix entre olam hazé et olam haba.

Que D. vous aide à faire le bon choix.

Au revoir,
Rav Ron Chaya

 

Référence : 15696
Date question sur Leava : 2011-12-07 13:12:14