Quand je prends conscience que je suis loin de la Torah relativement à de grands Rabbanim, je ressens un choc qui me dérange à l’intérieur de moi même.

 

Chalom Rav,

J’ai un petit soucis, j’ai du mal à ressentir le bien être que procure normalement le fait de progresser dans le Dérekh haTorah…
Quand je prends conscience que je suis loin de la Torah relativement à de grands Rabbanim, je ressens un choc qui me dérange à l’intérieur de moi même.

 

Réponse du Rav Ron Chaya :

Chalom David,

Il est vrai qu’il y a un grand avantage à lire ou à entendre des histoires sur des grands Rabannim car leur exemple peut beaucoup nous motiver à avancer dans la voie de la Torah et des mitsvot.

Néanmoins il y a un problème à cela :

  • Ces histoires ne racontent que la réussite des Rabbani et non toutes les guerres et les défaites qu’ils ont subies jusqu’à ce qu’ils parviennent enfin à accéder à ce niveau.
    • Or, vu que nous sommes au début de notre service d’Hachem, nous sommes confrontés aux échecs, et si on oublie que ces grands Rabbanim ont eux aussi subis ces échecs, nous aurons une tendance à avoir une très basse estime de nous-mêmes.
    • Le yetser hara se sert de cela et en profite pour qu’on se voit comme un nul, un vaurien, un incapable etc.
      • Pour finir, on se décourage, on désespère et on entre dans la tristesse qui est la situation la plus efficace pour nous ralentir dans le service d’Hachem.
  • Il faut donc certainement continuer à lire ces histoires, mais il est important de les prendre de manière relative et proportionnellement à notre niveau.
    • Il faut bien être conscient que toutes ces histoires ne nous concernent pas à 100% mais à 1%, et ainsi cela nous motivera à avancer convenablement.

Au revoir,
Rav Ron Chaya

Référence : 15631
Date question sur Leava : 2011-12-04 13:12:28