Comment est il possible de réparer nos fautes dans l’impureté, sachant que les souffrances sont réparatrices ?

 

Chalom,

  1. J’aimerais trouver un séminaire pour ma mère (50 ans) pour faire téchouva elle ne connait pas grand chose dans le domaine.
  2. J’ai une question à vous poser :
    • Comment est il possible de réparer nos fautes dans l’impureté par exemple un viol (‘has véChalom) sachant que les souffrances sont réparatrices ?
  3. Il existe des Parachiot qui parle de Moché Rabbénou après le don de la Torah? comment est ce possible ?
  4. De plus il y a un Midrach qui dit que Moché eut été envoyer au cours de Rabbi Akiva , qui a rapporter cette histoire , les Midrach sont ils véridiques dans les faits ?

Merci beaucoup pour tout ce que vous faites , vous êtes un phare pour beaucoup de gens, j’ai entendu plusieurs personne qui ont fait téchouva grâce à votre site

 

Réponse du Rav Ron Chaya :

Chalom,

Voici les réponse à tes questions :

  1. Le mieux serait que ta mère fasse un séminaire Chévèt A’him, il y en a périodiquement (je pense tous les mois) en région parisienne.
  2. Pour expier n’importe quelle faute qu’on aurait commise, il faut faire 2 choses :
        1. Faire téchouva et réparer les dégâts.
          • Plus le péché est grave, plus les dégâts causés sont importants, plus la réparation sera difficile.
          • Pour faire téchouva, il faut tout simplement se mettre debout et dire à Hachem qu’on a péché en citant le péché, qu’on le regrette (et le regretter vraiment), et qu’on prend sur soi de façon totale et absolue de ne plus jamais le refaire.
        2. Ensuite, il faut réparer ; la meilleure réparation est l’étude assidue de Torah pour les hommes et la tsniout pour les femmes.
          • Il faudra aussi beaucoup s’éloigner du péché qu’on a transgressé, et en général se rapprocher de l’observance de toutes les lois de la Torah.
    • Bien sûr, la prière est indispensable, il faut beaucoup prier pour qu’Hachem nous pardonne nos péchés, il est aussi nécessaire de donner beaucoup de tsédaka (la tsédaka permet une grande réparation des péchés sexuels).
      • Si c’est un péché qui concerne aussi l’homme et son prochain, il faudra bien sûr réparer le préjudice causé chez son prochain, et s’en faire excuser par la personne envers qui on a péché.
      • En plus de cela, il faut beaucoup se retenir des plaisirs de ce monde, et mettre un frein à sa bouche lorsqu’on sera tenté de dire des choses futiles et à plus forte raison interdites.
    • Il est bien de faire quelques jeûnes pour bien expier le péché et réparer tous les dégâts occasionnés ; à ce titre, on contactera une autorité rabbinique compétente qui nous indiquera la procédure de ces jeûnes.
  3. Comme je l’ai souvent expliqué, Moché Rabbénou n’a reçu au mont Sinaï que la partie de la Torah commençant par Béréchit et racontant toute l’histoire du monde jusqu’au moment présent qu’il était en train de vivre, le don de la Torah au mont Sinaï.
    • Durant les 40 ans dans le désert, de temps à autre, Hachem se dévoilait à Moché et il écrivait ce qu’Hachem lui dictait.
    • La seule fois où Moché Rabbénou a écrit un fait au présent alors qu’il était futur se trouve dans les 8 derniers versets de la Torah dans lesquels il raconte sa propre mort.
    • La Guémara, traité Baba Batra page 15, dit qu’il les a écrit « bé-déma », c’est-à-dire, comme l’explique le Chela haKadoch, que Moché Rabbénou a écrit toutes les lettres de ces versets sans mettre d’espace entre elles de façon à ce qu’on ne puisse pas les lire.
      • Yéhochoua Bin Noun est venu après et a mis les séparations entre les lettres afin de créer les mots constituant ces 8 versets.
  4. Tous les midrachim sont absolument vrais, mais ils ont en général un sens profond qu’on ne saisit pas lors d’une lecture superficielle.

Au revoir,
Rav Ron Chaya

 

Référence : 14823
Date question sur Leava : 2011-10-02 22:10:34