Kiddouch explosif ?

 

Mariée, beaucoup d’enfants (de 9 a 18 ans), mon mari me reproche de ne pas être présente lors du repas de Chabbat.
Je n’arrive pas à lui donner raison verbalement quand je vois qu’il a tort.

Par exemple, un enfant, au moment du Kiddouch, amuse ses autres frères en faisant des grimaces. Et, sur ce, mon mari « change de couleurs » et il ne se concentre plus sur le Kiddouch.
Et, voila !!! Il explose, en general, assez vite.
Tellement vite que je n’ai pas eu le temps de voir arriver qu’il va exploser.

Donc il me reproche de ne pas intervenir au moment voulu.
Je lui réponds que c’est le Kiddouch et je ne veux pas parler pendant qu’il dit le Kiddouch (qui est particulièrement long car il lit des psaumes, …).

Donnez-moi un conseil pour que nos Chabbat soient plus vivables !!!
Merci

Réponse du Rav Ron Chaya :

Chalom,

Expliquez à votre mari de ma part que les enfants sont des enfants, et qu’on ne peut pas les retenir plus de 30 secondes (et même ça c’est difficile) !
Il est normal qu’ils agissent ainsi ; ils sont des envoyés d’Hachem pour nous mettre à l’épreuve de la colère.

Il est vrai que l’épreuve du kidouch le soir du Chabbat est très difficile, le yétser hara veut absolument nous énerver pour nous faire rater notre Chabbat, et en cela est l’épreuve.

L’épreuve n’est pas chez les enfants,
elle est chez le mari,
à lui de garder son calme.

Il est vrai que vous devez l’aider à rendre l’épreuve moins dure, mais vous ne pouvez pas surveiller les enfants pendant de nombreuses minutes et les empêcher de bouger et de leurs demander de rester tranquilles pendant tout ce temps, c’est impossible et inhumain.

Donc, pendant que votre mari récite tout ce qu’il faut réciter avant le Kiddouch, qu’il comprenne qu’ils ont le droit de faire toutes les grimaces qu’ils veulent et de s’amuser comme ils le veulent.
Cependant, pendant le Kiddouch, c’est-à-dire dès que votre mari commence par « Vayekhoulou » jusqu’à la fin, à vous, pendant ce laps de temps, de préparer les enfants à rester vraiment tranquilles, « comme des images », pour éviter tout éventuel débordement qui, bien que non-légitime, reste toutefois humain.

Au revoir,
Rav Ron Chaya

Référence : 14643
Date question sur Leava : 2011-09-19 11:09:00