Voilà, j’espère qu’il n’est pas trop tard pour moi, j’ai des doutes concernant mon futur mariage…

Chalom Rav,
Voilà, j’espère qu’il n’est pas trop tard pour moi, j’ai des doutes concernant mon futur mariage.

Jai rencontré un jeune homme il y a plus de 6 mois, tout a bien commencé, même très bien, j’ai pris ma décision de me marier avec lui, je sentais bien le contact vraiment, jusqu’au jour ou je lai présenté à mon père, à qui il na pas plu du tout.
Depuis ce jour, j’ai tout remis en question, pourquoi ne lui a-t-il pas plu…

J’ai interrompu ma relation avec lui, mais lui étant si persuadé que j’étais son unique élue, petit à petit les contacts ont repris et aujourd’hui on a décidé de nous marier…
Le fait que jai tout remis en question ne me permet plus vraiment aujourd’hui d’avoir une parfaite confiance, je me méfie, je calcule tout ce qu’il dit,…enfin bref tous ces défauts me reviennent à la surface tout le temps, et je ne suis plus sure qu’il n’y a pas mieux pour moi (le fait que mon père m’ai dit, « j aurais espéré mieux pour toi » point de vue famille, finance, niveau d’étude).Enfin, voila je ne sais pas trop ou est ma question, mais le fait est que je suis plutôt « confuse », je ne sais pas si j’ai fait le bon choix, certes c’est un bon garçon, avec qui je m’entends très bien, pour qui j’ai beaucoup de sentiments ou d’attachements, une volonté mutuelle d’évoluer…mais c’est vrai qu’il y a mieux dans les domaines que mon père m’a cité…je ne sais pas si il ya un autre jeune homme mieux que lui prévu pour moi, je ne voudrais pas être trop exigeante et laisser passer mon mazal.

Enfin, peut être me direz vous que faire pour être plus sûre que ce que je suis, comment aborder notre mariage sans doutes constants.

Je vous en remercie d’avance. et merci pour toute l’aide que vous procurez au klal Israël.
Que D. vous mette toujours les mots adéquats dans la bouche!

Réponse du Rav Ron Chaya :

Chalom,

    • Je ne suis pas prophète mais je pense sincèrement que le garçon avec qui
      tu t’es fiancé est ton mazal.

      • Tout allait très bien jusqu’au jour où tu l’as présenté à ton père.
    • De plus, il a de bonnes qualités, tu t’entends bien avec lui, il te correspond tout à fait.
      • La seule chose qui gène est que ton père a dit qu’il espérait mieux pour toi.
  • Sache d’abord qu’un père est très idéaliste et met la barre très haut pour ses enfants, souvent beaucoup plus haut que ce qu’est la réalité.
  • Ensuite, il y a un yetser hara dans les Chiddoukhim qui nous fait dire « peut être il y a mieux ». C’est vraiment un yetser hara, mensonger, car si on l’écoutait on ne se marierait jamais.
  • Troisièmement, les arguments que ton père a avancés n’ont absolument aucune incidence et importance dans le choix d’un mari. le niveau d’étude, les finances, la famille ne sont pas ce qui nous intéresse.
    • L’important, c’est lui.
      • Est-ce quelqu’un avec qui tu sens que tu peux évoluer, êtes-vous sur la même longueur d’onde, est-il correct avec toi,
      • a-t-il des bonnes midot, des bonnes qualités d’âmes ?
    • Si les réponses sont positives, tu as ma berakha, et tu peux aller avec confiance dans ce Chiddoukh.
  • Sache aussi que c’est dur pour un père devoir sa fille partir, un inconnu vient la prendre après qu’il se soit occupée d’elle pendant plus de vingt ans.
    • Imagine que tu aies fait pousser une fleur pendant des années et qu’un beau jour un inconnu la cueille et s’en va !
      • Très souvent les pères sont très critiques avec leurs gendres. Tu ne dois pas prendre cela en considération.

Si ce garçon à des qualités qui te vont, alors fonce !

Au revoir et mazal tov,
Rav Ron Chaya

Référence : 647
Date question sur Leava : 2006-09-25 14:09:45