Est-ce une erreur de ma part que de persister dans ma démarche de Alyah et de Tchuva alors que tout semble s’y opposer : mes doutes, mes parents, ma famille, et tant de circonstances ?

Cher Rav Ron CHAYA,

Tout d’abord merci à toute l’équipe de Leava pour son travail: ses cours nous offrent un grand soutien, de quoi méditer. Puisse Hashem vous apporter encore et toujours Sa bera’ha afin que votre action s’accélère et se répande davantage. AMEN !

Je profite de cette espace pour m’adresser à vous, Rav et solliciter vos conseils.

Pour me situer brièvement, après 22 années d’égarement (j’ai 22 ans!), Barou’h Hashem j’ai enfin pris conscience de mon désire de « Le Craindre et L’Aimer » ce qui ne peut passer évidemment que par l’étude de la Torah et la pratique des Mitsvot. Il me semble avoir ressenti Son appel, tel un réveil avec à la clé l’envie de quitter la France pour Yerushalaim. Ainsi, je souhaite intégrer la vie juive en Terre Sainte via un séminaire religieux me permettant un réel retour aux traditions qui sont les notre.

A présent, voici ma question…

Est-ce une erreur de ma part que de persister dans ma démarche de Alyah et de Tchuva alors que tout semble s’y opposer : mes doutes, mes parents, ma famille, et tant de circonstances ?

Parfois je me dis que cela fait parti de mon épreuve et d’autres fois, que ce n’est pas ma destinée !!?

Cette situation me perturbe depuis un an déjà et en quelque sorte me paralyse dans mon évolution spirituelle. Cela parce que j’ai toujours la sensation de manquer de respect envers mes parents qui sont complètement contre me voir les quitter et abandonner mes études (profanes) pour une midracha en Israël. Pourtant, aussi périlleuse soit-elle, je continue dans cette démarche, espérant obtenir une place à Yerushalaim et mériter que mes parents changent d’avis Besrat Hashem…

Merci d’avance pour votre soutien.

Sincère Chalom !

Réponse du Rav Ron Chaya :

Il est impossible d’avancer vers la vérité sans qu’il n’y ait de résistances dues aux forces négatives de mensonge qui veulent nous empêcher de nous rapprocher de D.
Au contraire, plus nous sentons des résistances, plus c’est un signe que nous sommes dans la bonne voie.

Il est inhérent à la téchouva qu’il y ait des hésitations dues à l’opposition entre l’appel du corps, le momentané (les études profanes, avoir une situation.) et celui de la vérité, qui parle d’une réalité non perceptible par nos cinq sens (le sens de la vie, l’absolu, D).

Je n’ai aucun doute que la meilleur chose à faire est de venir ici à Yérouchalayim faire ce séminaire.
Et si tu veux mon avis plus profondément, je pense que tu n’as pas le choix. D’après ce que je lis dans ta façon de t’exprimer, l’appel de ta néchama est puissant.
Et j’espère que tu ne te résoudras pas à éteindre cet appel pour lui préférer la grisaille d’une vie sans sens.

Tiens moi au courant.

Au revoir,
Rav Ron Chaya

Référence : 266
Date question sur Leava : 2006-03-26 22:03:00