1) Lorsque nous prions à הי et qu’Il nous exause est-ce que quelque part nous perdons de notre זכות (dans ce monde-ci ou celui à venir etc….) ou tout cela n’est absoulment pas lié car je crains ne pas avoir saisi correctement.

Kvod HaRav,
tout d’abord חזק וברוך pour le gala très réussi de la semaine dernière et merci pour avoir pris le temps à la fin pour les ברכות pour chacuns de nous…
mes questions sont les suivantes:
1) Lorsque nous prions à הי et qu’Il nous exause est-ce que quelque part nous perdons de notre זכות (dans ce monde-ci ou celui à venir etc….) ou tout cela n’est absoulment pas lié car je crains ne pas avoir saisi correctement.
2) j’ai entendu dire que si nous désirions offrir des mets comestibles à des גויים il fallait absolument que ce soit des mets que nous pouvons nous-même consommer en d’autre terme כשר; si oui qu’elle en est la raison?
Merci beaucoup pour tout Kol touv

 

Réponse du Rav Ron Chaya : 

Chalom Yéoudith,
Voici les réponses à vos questions :
1. D. sait mieux que nous-mêmes ce qui est bon pour nous.
S’il juge qu’Il doit exaucer nos prières, cela signifie que cela est mieux que nous recevions ce que nous demandons dans ce monde, sinon Il ne nous le donnerait pas et le laisserait pour le monde à venir.
On n’a donc pas à s’inquiéter.
2. Il est effectivement écrit dans le Choul’han Aroukh, Yoré Déa chapitre 117 alinéa 1, qu’on n’a pas le droit de vendre des plats non-cachères à des non-juifs s’ils sont interdits de la Torah ; en revanche, s’ils sont interdits dérabannan, il est permis de les leur vendre.
Il semblerait que la raison de cet interdit soit le risque que nous soyons amenés à en consommer, mais il est vrai que d’après certains avis il s’agit d’un interdit de la Torah, donc d’un interdit en soi, indépendamment du fait qu’il y ait un risque qu’on en consomme.
Au revoir,
Rav Ron Chaya

 

Référence Leava : 28358
Date de création : 2014-02-16 22:02:31